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Pr Augustin Loada au pouvoir en place : « Pourquoi tant de haine, pourquoi tant de méchanceté...? »

26 septembre 2020, 17:00, par Ka

caca : Oui chacun dans ce bas monde doit répondre à l’appel de Dieu comme notre frère en christ. Encore une fois, que Dieu le reçois dans son royaume, car il est toujours dans nos cœurs.

Quant à Zida, si j’ai répondu à mon ami internaute Trahison, un internaute de bonne foi avant l’insurrection et après, c’est que I. Zida à mon avis reste un militaire malgré sa radiation dont personne ne sait si il l’a accepté. Et s’il était encore dans l’armé, sa candidature n’aura aucune valeur même si les partis satellites veulent l’utiliser : Mais le conseil constitutionnel l’attend à ce sujet s’il pose sa candidature, et je me demande si le Pr. A. Loada joue le caméléon pour semer l’anarchie, puisqu’il est du métier, et sait que la candidature de Zida sera refusée par le conseil constitutionnel ?

Comme Paul Kéré juriste, et d’autres vieux sages comme moi ont été invité dans le débroussaillage de la nouvelle constitution, et le problème des militaires qui prétendent le fauteuil présidentiel a été éclairci, car le rôle d’un militaire tel est son rang reste à servir et protéger son pays.

Depuis un certain temps, l’Afrique se réveille pour dire non au niveau des coups d’états dont les responsables veulent instaurer des dictatures et s’éterniser au pouvoir avec force. D’ailleurs c’est pourquoi la méfiance de la CEDEAO avec le choix d’un militaire à la retraite pour diriger la transition Malienne.

Au Burkina cette force n’est plus possible selon une loi de notre constitution malgré que le débat sur les relations civils-militaires puise sa source au tournant des années 1940, dans le constat d’une montée en puissance des militaires dans les sociétés occidentales. Elle suscite alors d’autant plus l’attention des observateurs qu’elle remet en cause l’incompatibilité de ces militaires qui veulent diriger les pays en Afrique, surtout des personnes sans formation politique et qui deviennent des criminels en puissance.

Une chose que nos militaires n’ont pas compris et continuent d’utiliser leurs titres et grades pour les coups d’états, et aussi comme Blaise Compaoré ou Zida avec leurs soutiens aux soulèvements populaires qui aboutissent souvent à prendre le dessus, veulent après tout accaparer. Même si Zida était rentré, ce n’était pas sûr que sa candidature sera accepter par le conseil constitutionnel a cause de son appartenance militaire, et avec ce refus pour cause d’appartenance militaire qui n’est pas élucidé, d’autres se soulèveront pour le soutenir et le Burkina rentrera dans l’anarchie totale. Comme SORO avec ses poursuites judiciaires veut bruler la Cote d’Ivoire. Roch Kaboré a un super conseil qui est son père :
Et ici mon jeune caca, je vais éclaircir la situation en parabole. Le président mouta mouta que mon ami Kôrô Yamyélé connait, et moi Ka qui le connais depuis sa jeunesse et avoir travaillé avec, ce président mouta mouta qui a appris par son père qu’il existe encore la sagesse Africaine qui dit qu’en opposant la violence à la violence, la haine à la haine, on applique une vieille philosophie qui ne donne pas des bon résultats, et

en observant attentivement les mouvements de violence inouïe de ces temps derniers, et en disant a Blaise Compaoré et a Zida de régler leur problème de justice avant d’être des Burkinabé comme les autres, Roch kaboré Kaboré voudrais nous livrer cette image proverbiale qui nous vient du village de Ganzourgou et nous dit : Quand, au champ, les branches des arbres passent toujours tout près de l’œil, elles finissent par le crever.

Pour te dire mon jeune caca, qu’aucun gradé militaire n’aura aucune confiance du peuple Burkinabé après Blaise Compaoré pour diriger le Burkina. Même si l’éventualité d’une subversion de ces démocraties par les militaires apparaît peu crédible aux auteurs qui s’y intéressent, la question se pose de la suprématie des dirigeants civils sur les chefs militaires. Et ce régime mouta mouta le fait comprendre aux militaires. Et Roch Kaboré en agissant ainsi, veut faire comprendre à son armée et ses gradés que son système politiques repose sur le principe d’une soumission « naturelle » des militaires à un gouvernant civil.

Conclusion : Nos militaires qui veulent le pouvoir doivent savoir que la différenciation progressive des rôles politique et militaire à partir de la Révolution française, en excluant progressivement les souverains des champs de bataille, s’est traduite par l’affirmation de la prééminence du premier sur le second, (Barral). J’espère que tu m’as compris ?


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