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Burkina Faso : Quand le Burkinabè semble regretter le Voltaïque !

9 août 2020, 14:22, par Ka

Comme un internaute ami de la Côte d’Ivoire, sur ma page FACEBOOK a dit que Ka qui a vécu la révolution mais est très indulgent avec quelques personnes qui n’aiment pas qu’on en parle de cette révolution qui s’est terminée en sang.

Alors je termine cette analyse qui est un réveil pour le rôle joué par l’idéologue et visionnaire Thomas, qu’on n’a jamais assez de l’histoire, même si pour le pouvoir ce qu’on aime a tuer pour, c’est bien d’avertir les autres que ôté la vie d’un être humain pour quoi que ça soit n’est pas tolérable. Et tout dont je raconte du vécu ou de ce que je vis étaient ou sont les plats quotidien des Burkinabé : Comme les assassinats de nos meilleurs officiers pour le pouvoir, ou brûler Norbert Zongo et ses compagnons dans leur véhicule ne sont pas une invention de Ka, mais de ce que le peuple a vécu, et ne veut plus avoir ça dans le pays que nous aimons tous.

Il n’y a pas de honte qu’on retrace les crimes de de celui qu’on aime. C’est mieux qu’on les raconte pour que les petits enfants ne soient surpris en grandissement, mais qu’ils savent le passé de leurs géniteurs. Nous qu’on appelle aujourd’hui les vieux, quand on était jeune, les instituteurs et les profs nous parlait sans cesse les fondateurs de notre patrie comme son excellence Daniel Ouézzin Coulibaly, jusqu’à Maurice Yaméogo, des personnes qui n’ont pas assissiné leur semblable pour le pouvoir.

Et si aujourd’hui on en parle de Thomas Sankara, il savait lui-même avant qu’on l’assassine, que sa révolution trouve son répondant total dans la mobilisation du peuple pour sa défense et la consolidation de ses acquis. Il a eu le courage politique de rompre franchement pour s’autoriser l’exploration d’autres voies susceptibles d’ouvrir un véritable dialogue entre ses pairs pour le développement de son pays, et tout le continent qui était son objectif.

Et comme je ne cesse de le répéter dans ce forum de Lefaso.net depuis sa création, quand on évoque le nom de Thomas sankara, ’’je dis qu’aujourd’hui plus qu’hier, le mythe Sankara est plus vivant que jamais. Il a défié le temps à tel point que l’enfant de tout le continent paraît aujourd’hui comme le chemin, pour beaucoup de Burkinabè et de jeunes Africains. Mais force est de constater que même si ses idées sont toujours célébrées, l’homme n’a apparemment pas encore eu d’héritier politique à sa taille, capable de chausser ses bottes et se hisser à la hauteur des espoirs qu’il avait suscités.
Thomas Sankara se rangeait résolument aux côtés des peuples qui luttaient pour la conquête de ses droits naturels. Et aujourd’hui il est porté dans l’histoire par les voies réservées aux chevaliers de la liberté et aux hommes de progrès.

Conclusion : Que ça soit le régime Compaoré a Roch Kaboré, leur programme présidentiel sont basé sur l’amélioration des 6 engagements de la révolution qui dormait dans les tiroirs. Et son honorable F.Toé, ancien ministre du travail du CRN ne me dira pas le contraire. Mer a Oumar L. Ouédraogo, jeune journaliste a la trempe de Norbert Zongo de nous avoir réveiller avec cette analyses.


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