Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Justice burkinabè : Imbroglio judiciaire au Conseil d’Etat
24 juillet 2020, 05:51, par
Paul KÉRÉ
Bonjour à tous !
Cet imbroglio judiciaire prouve une fois de plus que les Magistrats que j’admire (parce que je serai incapable d’exercer la fonction de juger) ne sont pas prêts à assumer leur indépendance dans le cadre des attributions du CSM. Il faut donc remettre la présidence du CSM au Président du Faso car nous avions réussi l’exploit d’être le seul pays au monde où le CSM est détaché du pouvoir exécutif. Si je suis parlementaire dans la prochaine législature j’initierai un projet de loi « Kéré » pour rattacher le CSM à la présidence du Faso.
Ceux qui sont intelligents et qui lisent entre les lignes auront compris mon humour car je suis honteux de voir qu’à ce niveau de responsabilité une bataille de chiffonniers se mène entre Magistrats. Que vont penser les justiciables de notre institution ? Cette question finalement passe au second rang si on sait que la justice est rendue au nom du peuple burkinabè. La curiosité de cet imbroglio judiciaire c’est que c’est l’une des parties qui désigne le juge chargé de juger l’affaire qui est elle-même concernée par la légalité du décret. Chaque fois que les magistrats ou les avocats vont s’entredéchirer voilà à quelle absurdité on aboutira. Il faut donc éviter de telles aberrations. Paul KÉRÉ avocat.
Bonjour à tous !
Cet imbroglio judiciaire prouve une fois de plus que les Magistrats que j’admire (parce que je serai incapable d’exercer la fonction de juger) ne sont pas prêts à assumer leur indépendance dans le cadre des attributions du CSM. Il faut donc remettre la présidence du CSM au Président du Faso car nous avions réussi l’exploit d’être le seul pays au monde où le CSM est détaché du pouvoir exécutif. Si je suis parlementaire dans la prochaine législature j’initierai un projet de loi « Kéré » pour rattacher le CSM à la présidence du Faso.
Ceux qui sont intelligents et qui lisent entre les lignes auront compris mon humour car je suis honteux de voir qu’à ce niveau de responsabilité une bataille de chiffonniers se mène entre Magistrats. Que vont penser les justiciables de notre institution ? Cette question finalement passe au second rang si on sait que la justice est rendue au nom du peuple burkinabè. La curiosité de cet imbroglio judiciaire c’est que c’est l’une des parties qui désigne le juge chargé de juger l’affaire qui est elle-même concernée par la légalité du décret. Chaque fois que les magistrats ou les avocats vont s’entredéchirer voilà à quelle absurdité on aboutira. Il faut donc éviter de telles aberrations. Paul KÉRÉ avocat.