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Don d’ordinateurs à l’Assemblée nationale par la Chine : Un cadeau empoisonné, selon un citoyen

28 mai 2020, 10:43, par taoko jean gabriel

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« Don d’ordinateurs à l’assemblée nationale par Daouda Emile Ouédraogo »
Jean-Gabriel TAOKO
Ce 25 mai 2020, je découvre sur Lefaso.net cet article très intéressant de M. Daouda Emile Ouédraogo.
Les commentaires des « internautes » qui s’en sont suivis, quand ils ne sont pas désolants (qualifiant l’auteur de « valet local etc. Nous donnent à comprendre la santé intellectuelle d’une frange –mineure je le souhaite- de jeunes burkinabé complètement en déshérence.
Il faut me parait-il comprendre la mise en garde de l’auteur ce cet avertissement. Je ne suis pas un expert en informatique malgré un environnement très « chébran et bléca ». Dans son langage sophistiqué, il y a m’a-t-on mis en garde, des » chevaux de TROIE » Ma génération qui comme vous le devinez ne date pas d’avant-hier, a reçu une éducation ouverte sur l’universel et je vais sans forfanterie vous conter légende du cheval de Troie. Nos petits enfants qui me liront apprécieront.
Jadis, en Europe méridionale la cité grecque et celle de Troie s’affrontaient pour une cause banale et pas plus noble que celle qui a suivie l’assassinat de l’archiduc…
Les soldats de la cité de Troie (les troyens) s’étant battus comme des lions et acculés se sont enfermés dans leur cité protégée par des remparts imprenables. Les grecs ont alors usé d’un grand stratagème en construisant un volumineux et majestueux cheval en bois à l’intérieur duquel étaient cachés de type marines américains ; légionnaires, des forces spéciales ou soldats de Chaka Zoulou pour ne citer que ceux-là et resté compris par les jeunes générations qui me liront.
Le volumineux cheval fut abandonné sur le rivage en même temps qu’un pauvre hère grecque en guenilles, Chargé d’une lourde mission diplomatique au péril éventuel de sa vie : Instruire les troyens sur les énormes pouvoirs divins d’invincibilité de ce cheval prêté par les dieux.
Le soir venu, les guetteurs sur les remparts aperçurent le monstre, informèrent les responsables de la cité qui dès l’aube réunis en conseil voulurent en savoir plus. L’espion qui rodait par là sur le rivage fut capturé introduit dans la cité et « vigoureusement interrogé. Sous la torture, l’espion a « craqué » et avoua avec un tel aplomb qu’il fut convainquant en dépit de l’opposition représentée par quelques troyens méfiants dont un prêtre nommé LAOCON et ses deux enfants. Laocoon fut le premier à défiant ce prétendu « talisman » en plant sa lance sur les flancs du cheval de bois. La force de frappe était telle qu’elle ébranla le monstre et l’on entendit des profondeurs des entrailles de la bête des cliquetis semblables aux bruits d’armes et de boucliers. Cet épreuve ne réussit cependant pas à retourner la majorité des troyens qui à une très large majorité décidèrent l’introduction de la bête à l’intérieur des remparts. Une dure épreuve vint conforter les troyens dans leur « naïveté ».Le soir même, un serpent venimeux venu de la mer mordit Laocon et ses deux fils pendant la célébration d’un office divin. Ils en moururent tous les trois. L’oracle était favorable à la naïveté.
La nuit venue, le monstre en bois, introduit dans la cité ouvrit ses entrailles et il en sorti une nuée de troupe lourdement armée et aguerrie au combat qui mis les troyens en déroute. Troie mise en charpie, laissa échapper cependant la minorité de septiques conduite par Enée vers une destinée inconnue. La suite on la connaît.
Ce bref rappel non romancé mais sur un mode plaisant nourrira la réflexion des jeunes générations et soutiendra la prudence de l’auteur de l’écrit que nous commentons. Il ne mérite nullement ni les propos malveillants ni le scepticisme des uns et des autres. Si le doute fait partie de la recherche de la « vérité » cet écrit vaut son pesant d’or. Je pose la question : A quoi servait la grande muraille de chine ? Et quelle en est la symbolique de nos jours ? La révolution culturelle chinoise de Mao Tsé-toung et le plus grand homme politique de la Chine moderne, Deng Xiaoping (1,50 m) n’y a pas touché.
On se pose ces questions après la relecture de l’ouvrage de Janine Hiu (Contes et légendes de Chine) que nous lisait Jean Juramie, professeur de français –latin de la 6eme.
Mons-en Baroeul le 28 mai 2020


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