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Burkina : Le maire de Djibo et trois autres personnes assassinés

4 novembre 2019, 13:10, par Sidpassata Veritas

Paix à tous nos défunts et courage aux FDS qui se se battent pour la paix de notre patrie.
- Il y a encore des gens qui pensent qu’on ne devrait pas prendre le risque d’exposer les populations civiles en les impliquant directement dans le combat sur la ligne de front. Peut-être ont-ils raison. Cependant, si la résultante de la stratégie en cours jusque là consiste à y aller très prudemment au point de se faire assassiner un à un jusqu’au dernier, alors il faut avoir le courage de prendre les risques.
- Si la sagesse et la prudence mise en œuvre actuellement ne donne pas autre résultat que permettre à l’ennemi de nous éliminer l’un après l’autre, mon humble avis de burkinabè qui qui n’accepte pas de mourir sans se batte est QUE LE PRÉSIDENT DU FASO SONNE ENFIN LA MOBILISATION GÉNÉRALE DE TOUTE LA NATION (APPAREIL DE L’ÉTAT, ARMÉES, POPULATIONS CIVILES, BIENS, Y COMPRIS TOUTE ONCE D’OR TIRÉE DE NOTRE SOUS-SOL) POUR MENER TOUT DE SUITE UNE GUERRE TOTALE CONTRE LES TERRORISTES DE TOUT GENRE ET LEURS COMPLICES OU QU’ILS SE CACHENT.
- Certains pensent qu’on peut procéder par petits groupent de citoyens qui se mobilisent dans leurs localités. C’est oublier que l’ennemi est infiltré avec des complices ça et là at que l’action des petits groupes seront tout de suite paralysés tant qu’ils ne seront pas dans un réseau national et contrôlés par les autorités dans le cadre d’une mobilisation générale qui pourra alors gêner l’activité des complices infiltrés de l’ennemi. A LA GUERRE COMME A LA GUERRE. Il faut une mobilisation générale par des orientions claires de nos gouvernants et singulièrement du président du Faso, chefs suprême des armées, pour organiser une résistance générale, ordonnée qui puissent faire reculer la peur panique dans les rang des populations, rendre la solidarité réelle et efficace, transformer la masse des populations déplacées en une armée de gens courroucés et résolus à se défendre contre leurs persécuteurs. Faire en sorte que ceux qui avaient peur aient le courage de dénoncer les complices et que la complicité avec l’ennemi devienne une aventure à haut risque. Il faut à la fois traquer sans pitié le banditisme, la corruption, le laxisme, la criminalité et cela avec toute la nation, sur toute l’étendue du territoire Burkinabè en mobilisant tous les moyens de l’État, les burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur pendant un temps limité pour fuir l’ennemi et reprendre le territoire national.
- Il faut que toutes les mines d’or contribuent substantiellement à l’effort de guerre, ou alors que leur activités soient suspendues pendant toute la durée de la mobilisation générale et tant que l’ennemi n’a pas quitter le territoire national. L’idée étant que l’or qui sort de notre sous-sol ne soit ni la raison pour laquelle la guerre nous est imposée ni un moyen qui alimentent les caisses de l’ennemi qui nous combat. Si l’or qui sort d’une mine ne peut pas soutenir la cause nationale pour mettre fin à insécurité qui, par principe et par nature nuit à l’activité minière et économique en générale, alors que cette mine-là suspende ses activités pour ne la reprendre que quand la paix sera revenue dans notre pays.
- Si nous devons mourir un a un, prenons au moins les moyens de combattre à mort l’ennemi et donnons-nous une chance de le vaincre. Après, on fera les comptes. A LA GUERRE COMME A LA GUERRE ! C’est ma conviction. Sinon, viendra un temps où même cette mobilisation générale ne sera plus possible. Quand c’est une question de vie ou de mort, rien de pire, que d’agir ou réagir trop tard.


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