Marche -meeting du 16 septembre à Ouagadougou : Retour sur une demi-heure sous une avalanche de gaz lacrymogènes
16 septembre 2019, 18:13, par
traore
Faut-il chanter, crier et invoquer « Démocratie », « Droits », « Justice », « Patriotisme », « Gouvernance », « Sécurité », etc. et défier sans scrupule et sans manière l’autorité de l’Etat, en clamant qu’on marchera bel et bien sans autorisation. Cela fait-il partie des valeurs de notre société, du modèle que nous voulons laisser à nos jeunes générations ? Sans compter le pêle-mêle étrange et décousu de la « plate »-forme dite revendicative qui rime mieux avec vindicative. L’intérêt supérieur de la notion, c’est-à-dire de tous les citoyens, me semble un peu trop éloigné dans ce jusqu’au-boutisme mystérieux et savamment suicidaire. Sommes-nous vraiment tous de la même patrie ? Je crois percevoir que dans ce mélimélo, l’intérêt de quelques travailleurs, que je défends volontiers, ne sera JAMAIS atteint en dehors de nos valeurs communes et du respect pour la nation, quels qu’en soient les dirigeants du moment. Non jamais, ce sera une éternelle illusion collective.
Faut-il chanter, crier et invoquer « Démocratie », « Droits », « Justice », « Patriotisme », « Gouvernance », « Sécurité », etc. et défier sans scrupule et sans manière l’autorité de l’Etat, en clamant qu’on marchera bel et bien sans autorisation. Cela fait-il partie des valeurs de notre société, du modèle que nous voulons laisser à nos jeunes générations ? Sans compter le pêle-mêle étrange et décousu de la « plate »-forme dite revendicative qui rime mieux avec vindicative. L’intérêt supérieur de la notion, c’est-à-dire de tous les citoyens, me semble un peu trop éloigné dans ce jusqu’au-boutisme mystérieux et savamment suicidaire. Sommes-nous vraiment tous de la même patrie ? Je crois percevoir que dans ce mélimélo, l’intérêt de quelques travailleurs, que je défends volontiers, ne sera JAMAIS atteint en dehors de nos valeurs communes et du respect pour la nation, quels qu’en soient les dirigeants du moment. Non jamais, ce sera une éternelle illusion collective.