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Procès du putsch manqué de 2015 : Pour le journaliste Sita Tarbagdo, « les faits sont têtus »

18 septembre 2019, 12:31, par Ka

Mes amis internautes ‘’’Bigbalè’’’ et ‘’’Tilade Sina’’’ Je peux vous dire que beaucoup d’encre a été coulée sur l’homme qui a été porté comme Lumumba, Mandela, et autres dans l’histoire par les voies réservées aux chevaliers de la liberté et aux hommes de progrès qui est notre idéologues Thomas Sankara. Oui ceux qui ont vécu dans le cœur de ses actions, ont beaucoup écrit sur lui, à commencer par Bruno Jaffré, et tant d’autres.

Nous qui avons cru a cette révolutions inachevée et continuent à le croire peuvent écrire aussi de Thomas Sankara. Mais Sita Tarbagdo peut nous pimenté plus de cet homme né en 1949 et qui a dépassé son temps.

A vous deux qui peut n’être pas su comment il est arrivé au pouvoir, ayant vécu dans le cœur de cette révolution inachevée, je peux vous donner ma critique fondée sur une argumentation solide : Car, On ne désinforme pas une vraie histoire panaché du sang.

Thomas Sankara jeune premier ministre du CSP de l’ex-président Jean-Baptiste Ouédraogo montre à la fin, son patriotisme progressiste dure contre l’impérialisme dont le président Jean-Baptiste n’avait pas la trempe de se séparer totalement, provoqua une crise interne au sein du CSP. A partir du 17 mai 1983, des contradictions sérieuses au sein du CSP entraînèrent le coup d’état réactionnaire du commandant Jean-Baptiste Ouédraogo. Ainsi fut arrêté le capitaine Thomas Sankara. Ce coup d’état est boudé par le peuple qui exprima sa désapprobation par les journées historiques des 20 et 21 Mai 1983. Pour Blaise Compaoré qui était devenu patron du CNEC à Pô, et avait sa petite idée de caresser le sommet de l’état, eu l’idée de libérer son frère d’arme et l’utiliser à sa ruse d’introverti. Mais Comment libérer celui qui devait être son otage pour manipuler le peuple sans un soutien populaire ? Tout d’abords, Blaise Compaoré se met en complicité avec la jeunesse et les notables de la ville de Pô qui considèrent le bouillant Thomas comme un fils de la région par sa simplicité de travailler avec la jeunesse, et sa façon de respecter les notables, car j’y étais sur place. Cette confiance gagnée, la jeunesse dans son ensemble se mobilisa pour soutenir le groupe du CNEC, et ce fut une victoire totale pour la libération de Thomas Sankara, avec la complicité de tous habitants de la région de Nahouri. Libérer son otage c’est bien, mais faire une révolution sans armes était une autre Chose. C’est grâce au capitaine Jery Rawling le président Ghanéen du moment et ami de Thomas Sankara qui les envoya voir le colonel Kadhafi pour avoir des armes de guerre pour le jour ‘’’J’’’ c’est-à-dire le 4 Août 1983 et défier le colonel Yorian Gabriel qui menaçait de bombarder la ville Pô. Je me rappelle que toute la ville de Pô a répondu en chœur le capitaine Sankara, et le CNR est né, et à sa tête, l’enfant adoptif de la ville de Pô qui était Thomas Isidore Sankara. Mais Blaise Compaoré qui avait un objectif à tenir, c’est-à-dire arrivé là ou son frère d’arme est arrivé, surtout connaissait ses faiblesses en commettant toutes les irréparables derrière son dos en tant que ministre de la justice. Sachant que le président Thomas Sankara était à 100% contre l’impérialisme, lui, il utilisait ce contre pour sympathiser avec les impérialistes dont il s’est marié avec une des filles, et devient leur fusils pour éliminer celui qui était devenu un fils de tout un continent, et dérangeait le monde corrompu. Et ce 15 Octobre 1987 fut fatale pour tout un continent.


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