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Procès du putsch du CND : La légalité du régime de la transition remise en cause par Me Alexandre Sandwidi (défense)

14 août 2019, 21:53, par Ka

Mon jeune caca : En homme de culture accompli et doté d’une diplomatie fascinante, son excellence Michel Kafando diplomate confirmé a été élu légalement selon notre constitution ‘’président de la transition’’ comme d’autres pays ‘’le Soudan ou l’Algérie cherche à le faire. Et chercher de nos jours à salir une transition qui a fait un travail de titan pour nous planter solidement les racines de l’alternance politique voulu par le peuple, est d’être de mauvaise foi. Les membres du conseil Constitutionnel ne sont pas des enfants nés d’hier que des avocats alimentaires peuvent tromper, mais des juristes confirmés qui connaissent bien notre constitution est ses lois. Mon jeune caca, j’en suis sûre que tu te demandes ou est passé ton vieux avec ces avocats qui défient notre cours constitutionnel ? Pour moi, qu’il pleuve ou qu’il neige, ces avocats perdent leur temps, car le droit sera dit. Si je suis confiant de cela, c’est que le Burkina de 2015 à 2019, à décider de tourné la page a des procès expéditifs et digne des Etats d’exception suivis des fusillades à la sauvette. Ce qui me rassure, c’est la parole tenu du président Roch Kaboré en promettant a son peuple que la justice dans toutes les affaires sensibles", dont les dossiers de l’assassinat de Thomas Sankara, Norbert Zongo, du putsch manqué et de l’insurrection populaire sera rendu, pour "aider le peuple à se réconcilier". Il a ajouté en disant ; Nous devons tout faire pour que la justice soit rendue dans toutes (les) affaires sensibles pour aider notre peuple à se réconcilier avec son histoire, et ramener la paix des cœurs et créer les conditions propices à la contribution de tous les Burkinabè à l’œuvre de construction nationale. ‘’La justice militaire, une juridiction d’exception, doit solder une longue série de dossiers, dont principalement ceux du putsch manqué de septembre 2015 et de l’assassinat du "père de la révolution" burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, tué lors du coup d’Etat qui porta l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir en 1987.

Caca la justice militaire a déjà fait ses preuves pour prouver sa crédibilité au peuple Burkinabé en disant le droit pour ses frères d’armes voleurs des armes. Et c’est ce qui va se passé à la fin de ce procès, aucun avocat alimentaire des supposés accusés ne peut tromper les juges ou les membres du conseil constitutionnel. Se battre seul contre tous comme tu le fais ne servira rien. La tenue même de ce procès, sous ce format, est une avancée de notre démocratie. Et ceux qui doivent être les premiers à le reconnaître sont les généraux et leurs subordonnés complices. Il reste à souhaiter que toutes les zones d’ombres qui entourent ces généraux, soient élucidées. C’est en cela que l’on peut dire que l’heure de vérité a sonné.


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