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Avis de recherche : DIALLO ABDOULAYE SEKOU alias ZOUBAIROU

20 juillet 2019, 22:18, par Hamma

Si la population découvrait les circonstances de la disparition de ce prisonnier, il y aurait une révolte ouverte au faso contre tous ceux qui nous gouvernent de même que les hommes de tenue du plus gradé eu dernier recru. Bien sûr ce communiqué officiel ne dira jamais comment les choses se sont passées.
La petite histoire est que ce jeune est un terroriste de première impliqué (voire même cerveau) dans une attaque qui avait occasionné la mort de plusieurs gendarmes il y a environ une année.
Avec de la chance on a pu lui mettre la main dessus et il était entre les mains des pandores depuis un certain temps. C’est durant la garde à vue que sa jambe se serait gangrenée nécessitant une amputation. Il est amputé et garde convalescent au centre médical
Militaire de paspanga. Deux jeunes gendarmes avaient été assignés à sa garde. L’autre nuit, alors qu’il pleuvait des écluses sur Ouagadougou, les deux gendarmes SONT TOUT BONNEMENT RENTRÉS SE COUCHER, ABANDONNANT LE MALADE PRISONNIER TOUT SEUL, CONVAINCUS QUE, COMME IL PLEUT ET QU’IL EST AMPUTÉ, IL NE POUVAIT SE SAUVER. REVENUS LE LENDEMAIN POUR REPRENDRE LEUR GARDE COMME SI DE RIEN N’ETAIT, ILS ONT TROUVÉ LE LIT VIDE. LE PRISONNIER S’ÉTAIT ÉVADÉ. UN PRISONNIER AMPUTÉ ET GARDE AU CŒUR DES BÂTIMENTS SUPPOSÉS ÊTRE PARMI LES PLUS SÉCURISÉS DE LA VILLE. Oui au cœur même du camp où il était gardé dans un lit de convalescent avec une jambe amputée, les pandores ont préféré abandonner sa garde pour rentrer dormir sous prétexte qu’avec une jambe malade et la pluie qui tombait des torrents, il n’irait nulle part. À présent un terroriste dangereux, responsable de mort de gendarmes et peut être aussi de civils est dans la nature.
Voici la grave et tragique réalité de notre pays : un gouvernement maladroit, des hommes de tenue sans conscience et responsabilité patriotiques qui n’ont d’engagement que l’attente de leur salaire à la fin du mois. C’est à pleurer !
D’autre part il faut s’interroger sur les complicités internes et ceci est très inquietant : comment ce prisonnier amputé a-t-il su que les plantons à sa porte ont déserté leur poste de garde, comment a-t-il pu se sauver avec une jambe amputée et sous une pluie torrentielle ? Aurait-il enjambé les hautes clôtures barbelées du camp où serait-il ressorti par la grande porte du camp en clopinant sur ses béquilles parce que la-bas aussi la garde était rentrée se coucher ?


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