Incivisme routier : Haro sur ces conducteurs qui nous tuent !
5 juin 2019, 16:00, par
Éducation
Je ne peux que souscrire aux propos d’Yvette Zongo.
Le mal est cependant très profond. Il me semble qu’il se situe au niveau de l’éducation - ou plutôt de son absence - dans de très nombreuses familles, sinon dans leur très grande majorité. Si, autrefois, c’étaient surtout les enfants des familles bourgeoises que l’on voyait "en faire à leur tête", le phénomène a maintenant cours dans les familles les plus modestes. Curieuse conception de la modernité, démission ou carences de parents qui, en fait, n’ont jamais appris à élever un enfant ? De nombreux enseignants du primaire et même du secondaire ou du supérieur témoigneront de l’état d’esprit des générations montantes ...
Comment voulez-vous qu’un individu qui, depuis l’enfance, n’a jamais appris ce qu’était la discipline se plie soudainement à une "extravagance" que l’on dénomme le civisme ?
Sauf à attaquer le problème à la base - c’est-à-dire dès la plus tendre enfance et au sein de la cellule familiale -, je crains que toutes ces campagnes de promotion du civisme ne soient des batailles perdues d’avance.
Vivement les "états généraux" de l’éducation … dès le berceau !
Je ne peux que souscrire aux propos d’Yvette Zongo.
Le mal est cependant très profond. Il me semble qu’il se situe au niveau de l’éducation - ou plutôt de son absence - dans de très nombreuses familles, sinon dans leur très grande majorité. Si, autrefois, c’étaient surtout les enfants des familles bourgeoises que l’on voyait "en faire à leur tête", le phénomène a maintenant cours dans les familles les plus modestes. Curieuse conception de la modernité, démission ou carences de parents qui, en fait, n’ont jamais appris à élever un enfant ? De nombreux enseignants du primaire et même du secondaire ou du supérieur témoigneront de l’état d’esprit des générations montantes ...
Comment voulez-vous qu’un individu qui, depuis l’enfance, n’a jamais appris ce qu’était la discipline se plie soudainement à une "extravagance" que l’on dénomme le civisme ?
Sauf à attaquer le problème à la base - c’est-à-dire dès la plus tendre enfance et au sein de la cellule familiale -, je crains que toutes ces campagnes de promotion du civisme ne soient des batailles perdues d’avance.
Vivement les "états généraux" de l’éducation … dès le berceau !