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Le ministre de la communication au sujet du général Bassolé : « Si son conseil estime qu’il y a nécessité qu’il soit ré-évacué quelque part, il va l’être »

24 mai 2019, 06:12, par Ka

Peuple Burkinabé, surtout au Dr. Ablassé Ouédraogo qui crie pour exister politiquement : ‘’’Posons-nous la question combien de Burkinabé sont dans la situation que vie Djibril Bassolé, et n’ont aucune chance d’être évacué par l’état Burkinabé ? Dr. Ablassé Ouèdraogo, allez dans notre mouroir au CHUY de Ouagadougou et prenez la liste des malades qui souffrent comme votre protégé avant de venir sur la toile vomir vos salades concernant un repris de justice appeler Djibril Bassolé qui berne tout un peuple.

Comme je le dis très souvent dans ce forum, ’’les politiciens aux petits pieds comme Ablassé Ouédraogo celui qui ne sait pas qu’est-ce que c’est la justice avant la réconciliation, n’aiment pas qu’on leur dise les vérités, ils considèrent cela comme un déshonneur.
Pourquoi vouloir accusé un régime de ne pas s’occupé d’un malade, pourtant ce malade durant plus de 27 ans au pouvoir savait qu’un jour il sera dans cette situation, et voudrait se soigner dans un système sanitaire adéquate et il ne l’a pas construit ?

Ce qui lui arrive est une leçon pour toute la classe politique de notre continent : Car, pour un dignitaire africain, se soigner à l’étranger est également une énorme injustice envers le reste de la nation. Pendant que leurs compatriotes sont condamnés à se rendre dans des structures de santé devenues des mouroirs comme le CHUY de Ouagadougou ou on rentre et ressortir pour aller au cimetière, les décideurs et leurs familles, eux prélèvent comme fait Djibril Bassolé sans vergogne sur les deniers publics pour aller en Occident se soigner en passa.

En connaissance de cause, je donne ici au Dr. Ablassé Ouédraogo d’autres exemples connus des décideurs criminels comme lui qui oublient le peuple et pensent seulement à leur petite vie et de ceux qui ont endeuillés sans pitié des familles : Dr. Ablassé Ouédraogo, je ne vous apprends rien ici, mais l’aller-retour d’un avion médicalisé pour acheminer à Paris un ministre malade coûte au minimum 150 000 euros, l’équivalent (au moins) d’une vingtaine de bourses d’études en médecine dans les universités Africaine. La faute politique et l’injustice expliquent ensemble la colère d’une partie de l’opinion africaine lorsqu’elle apprend que les politiciens africains et leurs parents vont se faire opérer en occident.’’’ Pour avoir fait le choix de négliger les structures sanitaires de leur pays, convaincus qu’ils pourront toujours être évacués comme Djibril Bassolé vers les capitales occidentales : C’est pourquoi les dirigeants africains ont mis le continent au sommet du palmarès mondial des présidents décédés à l’étranger comme notre honorable Salif Diallo : le Zambien Michael Sata, décédé en 2014 à Londres, l’Ethiopien Melès Zenawi, mort en 2012 à Bruxelles, le Bissau-Guinéen Mallam Bacai Sanha qui s’est éteint la même année à Paris tout comme le Zambien Levy Mwanassa mort en 2008 à Paris. De toute cette liste, les deux cas les plus scandaleux sont ceux du Gabonais Omar Bongo Ondimba et du Togolais Eyadema Gnassingbé. Le premier est mort en 2009 à Barcelone en Espagne, après avoir dirigé son pays pendant quarante-deux ans sans avoir eu l’idée de bâtir un centre sanitaire dans lequel il rendrait son dernier souffle. Le second est mort en 2005 dans l’avion qui le transportait de Lomé vers une capitale occidentale après trente-huit ans d’un règne au cours duquel il avait eu les moyens suffisants de doter le Togo d’un centre hospitalier qui lui aurait permis de recevoir les premiers soins avant son évacuation.

Si Djibril Bassolé durant les 27 ans de son règne, au lieu de vouloir caresser le dos de François Compaoré en étouffant le dossier de l’assassinat du valeureux Norbert Zongo, en disait a Blaise Compaoré de faire construire des structures sanitaires comme ça existes en Tunisie ou en Turquie, ou s’il était intelligent en prenant l’argent volé de l’or pour construire une clinique semblable prés de son château à Koudougou, aujourd’hui, il ne pleurnichera pas comme un bébé pour embêter ses ennemis. Le cas de Djibril Bassolé donnera des vraies leçons aux décideurs du moment pour qu’ils pensent au peuple avant leur petite vie et leur gosier.


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