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Avis : Agnès, jeune ivoirienne, recherche son père burkinabè

21 avril 2019, 09:06, par Ka

Caca : Cet étudiant peul des années 1970 en Côte d’Ivoire est de ma génération, et cette fille à la recherche d’un père qu’elle tienne énormément le trouvera s’il est en vie.

Je ne peux pas donner des précisions a cette fille concernant son père, car, n’ayant pas vécu en Côte d’Ivoire comme étudiant en 1970, mais à Paris. Par contre, je passais des vacances merveilleuses en Côte d’ Ivoire grâce à mes oncles et plusieurs membres de ma famille vivants dans ce pays.

Caca, Comme tu fais appel à moi, je peux simplement te dire qu’à l’époque il n’y avait pas des milliers d’étudiants Burkinabé peuls en Côte d’Ivoire, et le père de cette fille qui a vécu ou fréquentait le quartier Koumassi Promodo dans les années 1970 était connu de la communauté Burkinabé de l’époque qui était majoritaire des bas quartiers non lotis de Marcory potopoto ou Koumassi Prodomo. Je me rappelle que dans les années 1970, quand un Burkinabé arrive à la gare de train de Treich-ville, et qui veut trouver une personne de sa famille, doit aller à Adjamé gare routière, ou aller à Koumassi ou Marcory dans les quartiers non lotis pour avoir des renseignements précis de sa famille.

D’ailleurs le maire de Koumassi à l’époque que mon oncle qui travaillait pour une scierie m’a présenté, était un mossi. Je me rappelle que pendant mes vacances scolaires en 1971 ou j’ai réservé mon billet de bateau 3e classe Marseille- Abidjan avec François Louga le chanteur Ivoirien, j’ai passé deux mois au quartier non loti de Marcory potopoto, ou tous les Burkinabé, Maliens, Mauritaniens sont concentrés. Tous les soirs il y avait des animations culturels, surtout les mossis avec le liwaaga qui regroupaient toutes les ethnies confondus : Je me rappelle une certaine chanteuse de renommé appeler ABIBOU qui attirait tous les quartiers quand elle chantait les chansons de larlé Naaba avec son groupe.

Pour te dire caca, que cette jeune fille qui cherche son père doit d’abords s’adresser aux vieux notables mossi et peuls qui vivaient dans les deux arrondissements Koumassi et Marcory de 1970, et qui sont toujours vivants de nos jours. Les étudiants Burkinabé en Côte d’Ivoire de l’époque avaient des maigres bourses comme nous l’étions à Fessart a Paris, et côtoyaient les anciens pour mieux survivre. Je me rappelle pendant mes vacances à Marcory POPOTO un quartier non loti, le gardien du cinéma central de Koumassi qui était un Burkinabé, et qui connaissait les étudiants sans un sou, en milieu de séance, il profitait les laissé voir la fin des films quand le caissier à fermer sa caisse.

Caca cette jeune fille qui a l’âge d’un de mes fils, doit d’abords commencé par les anciens notables des Burkinabé des deux communes d’Abidjan qui sont Koumassi et Marcory avec la photo de son père ou un signalement précis. J’en suis sure qu’une personne lui dira oui, ‘’’il ressemblait au valeureux Arba Diallo, et sa famille venait du coté de telle ville du Nord.

Caca, malgré nos différences qui font la richesse du forum de Lefaso.net, merci d’avoir pensé à ton vieux Ka. Joyeuse Pâques à toi, et toutes et tous les internautes de Lefaso.net et son équipe : Que Dieu nous protège a toutes et a tous.


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