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Coup d’Etat de septembre 2015 : « Tiens bon, mon cher ! On est ensemble », a rassuré Bassolé à Diendéré

23 mars 2019, 18:03, par Ka

Ici je remercie les internautes de bonne foi sur cette analyse qui ont compris que caca fait partie de nos intellectuels à défaut d’être dépositaires de la vérité n’ont même pas l’humilité d’en être assoiffés ; et ainsi faisant, ils servent comme des agents de marketing payés pour fabriquer des vérités qui les éloignent de tout. Et je dis que ce n’est pas la faute de Dieu : Lui a déjà confessé que le peuple périt par manque de connaissance. Qu’est-ce que caca n’a pas dit pour contredire ma vérité quand je la tirais a bout portant sur Djibril Bassolé ou de Gilbert Diendéré ?

Faisant parti des premiers internautes sur les forums de nos sites des réseaux sociaux d’information, je peux dire que caca comme d’autres qui se voilent la face de temps à temps pour ne pas montrer leur rôle de partisan aux présumés accusés, ou l’ancien régime, ou de condamner Thomas Sankara, comme M. Guirma, Paul Kéré, mon ami Kôrô Yamyélé, n’ont pas un vrai idéal à suivre dignement pour convaincre qui que ça soit sur ce forum leurs soutiens a des individus douteux.

Comme je l’ai dit a notre caca, il arrive en retard dans le club de ceux qui en veulent a Djibril Bassolé, un Bassolé Djibril qui a voulu vendre le Burkina a son ami le rebelle SORO. Et ça sera très difficile pour caca de rejoindre les internautes de bonne foi avec ce volteface, comme mon ami Kôrô AYamyél nationale, qui peine a redevenir l’internaute des années 2011-13-14 quand il était au côté du peuple pour défendre l’injustice de Blaise Compaoré et sa clique.

Avec tout ce qui se passe a la salle des banquets, comme ce fut le TPR a la maison du peuple de la révolution avec les anciens présidents, nous confirmons avec certitude que le Burkina a tourné la page aux jugements a deux vitesses suivis des exécutions à la sauvette dont caca et consorts ont compris. Félicitons ces juges militaires qui ont déjà fait un teste réussi devant son peuple en condamnant leurs frères d’armes voleurs d’arme, pour conforter leur crédibilité. Car, le combat pour la justice est celui le plus difficile à mener, par ce qu’on ne se bat pour personne en particulier, mais pour que la justice soit pour tous sans exception.

Caca a bien compris comme tous les intellectuels de bonne foi, que ce que Djibril Bassolé a voulu faire derrière Gilbert Diendére c’est le désordre et l´anarchie qui allait ouvrir la porte à tous les abus. Dans une situation de désordre, c’est la « loi de la jungle » qui s’installe.

A présent avec le vernis du mensonge qui est tombé, ce général voyou devrait être traduit devant une cour martiale et non une juridiction d’exception comme celle dirigé par des juges militaires. Car, ’objectif de Djibril Bassolé et de Gilbert Diendéré était de mettre un coup d’arrêt à la Transition dirigée par le président Michel Kafando et son premier ministre ZiDa même quitte à les éliminés physiquement. Et les avocats de Gilbert Diendéré devant les juges l’ont compris, ces cinq avocats alimentaires composés de Mathieu Somé, Paul Kéré, Olivier Yelkouni, Bernard Guizot Takoré et Jean Yaovi Degli voyant la culpabilité totale de leur client décident de prouver que le Général se devait d’agir pour rétablir l’ordre et la justice ; donc, que le putsch était justifié. Abondance de déclarations et de stratégies qui montrent à quel point Gilbert Diendéré était coincé comme son ami Djibril Bassolé de nos jours et tentent par tous les moyens de sauver leur peau. La même stratégie est aussi adoptée par ses co-accusés de l’ex- RSP qui, sciemment ou inconsciemment, tirent des rafales sur les hauts gradés de l’armée, en termes d’aveux.

Conclusion : Les deux généraux doivent remercier le régime Kaboré de vouloir tourner la page des jugements a deux vitesses : Car, des putschs supposés ou réels, le Burkina en a connu à profusion. Mais des putschs manqués qui ont donné lieu à un procès juste et équilibré, on peut dire que le Burkina n’en a point connu. Celui d’aujourd’hui est le premier. Du régime Lamizana a Thomas Sankara des Burkinabè accusés du même crime comme vous, après un simulacre de procès, ont été fusillés a la sauvette au grand désarroi de leurs proches.

Mais la palme d’or des exécutions sommaires liées à des putsch supposés ou réels, revient à votre régime dit l’ère Compaoré. Et ceux qui étaient à la manœuvre, ironie de l’histoire, sont tes deux mentors Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé. Devant les honorables juges et avocats à la salle des banquets ils doivent se réjouir de ne pas connaître le sort que eux avait réservé au commandant Lingani et au Capitaine Zongo. La tenue même de ce procès, sous ce format, est une avancée de notre démocratie. Et ceux qui doivent être les premiers à le reconnaître ce sont tes mentors. Ils doivent assumer leurs actes en disant la vérité, car l’heure a sonné, et s’il a une vraie justice dans le pays des hommes intègres, le droit sera dit, et ils n’échapperaient pas devant la justice des hommes, ni celle qui est divine malgré ce que toi tu crois que l’argent peut tout acheter. Après ce jugement dont la comédie ne peut cacher la vérité sous le vernis, le peuple Burkinabé peut confirmer que la Justice Burkinabè a joué pour sa crédibilité. Et au-delà de cette institution, c’est tout l’édifice démocratique que nous sommes en train de construire, qui sera évalué.


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