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MINEFID : « Réformer ou mourir de mort lente »

22 mars 2019, 10:13, par Juste Juste

Le fonds commun tire sa source de la directive DIRECTIVE N°01/2009/CM/UEMOA PORTANT CODE DE TRANSPARENCE DANS LA GESTION DES FINANCES PUBLIQUES AU SEIN DE L’UEMOA qui dispose que "Les administrations et services en charge de la gestion des finances publiques disposent des conditions financières, matérielles et morales nécessaires à la bonne exécution de leurs missions". Cette disposition a été traduite dans les Etats membres de l’UEMOA suivants différents procédés. Au Sénégal, on parle de "Indemnités de sujétion, Fonds communs, Prime d’incitation au recouvrement, primes de Samba, primes de Demba". Au Niger où l’on parle de "06", la motivation du personnel se fait par le prélèvement d’1% du montant des recettes. Aisni, en 2012, 4.413.340.000 Francs CFA de fonds commun a été partagé entre 776 agents (comme quoi, un "financier du Niger ne peut pas se comparer à celui du Burkina surtout que ce dernier n’a même pas le statut particulier).Au Mali, le décret n°02-299 P-RM du 03 juin 2002 régit le fonds commun. Je m’arrête à ces pays. Il n’y a pas un seul pays où ces primes n’existent pas et dans les pays sus-cités, le fonds commun est financé par les ressources budgétaires. L’indexation du Fonds commun sur ces ressources est un gage de gestion optimale des ressources budgétaires car en cherchant à améliorer le fonds commun, par ricochet les finances publiques se trouvent améliorées. Par ailleurs, ce n’est qu’au Burkina qu’on trouve des "financiers" qui envie d’autres fonctionnaires.
Au lieu que celui qui a publié ce torchon se croie détenteur de la vérité suprême, il ferait mieux de s’informer auprès du chef de l’Etat qui a eu à gérer ce portefeuille ministériel. L’humilité grandit l’homme.


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