Burkina : 247 individus recherchés pour participation à une entreprise terroriste

C’est pour cela que chacun doit faire attention à ce qu’il dit et fait. Quand certains ont commencé à placer le cas de Yirgou sous l’angle ethnique, des voix sages ont dit de faire très attention. Les mêmes qui parlaient de génocide à Yirgou, disent aujourd’hui de ne pas parler d’ethnie par rapport à cette liste en se basant sur les noms de famille. Pourtant le responsable du MBDHP a bel et bien considéré la liste des 146 pour déduire que les Peulh sont visés ( et s’il vous plaît sur la base des noms de famille).Maintenant, soit on traite tout le monde en burkinabè, soit on considère qu’il y a un problème peulh et on le pose correctement pour y remédier. Alors la question est : pourquoi sur 60 ethnies, c’est une seule qui a des problèmes avec toutes les autres ? Pourquoi celle-ci se retrouve-t-elle du mauvais côté chaque fois ? Il ne faut surtout pas dire qu’elle a été marginalisée parce qu’il n’y a pas une ethnie qui n’a pas une raison de se plaindre. Une des pistes déjà, c’est de régler le problème des enfants qui tournent dans les rues pour mendier car là aussi les choses sont claires. Ces enfants sans perspectives pourront faire quoi de leur vie ? Si ce n’est de se retrouver du mauvais côté de la société ! Donc, ceux qui pensent qu’un problème peulh se pose au Burkina, doivent le traiter à la racine. Sinon vous aller aggraver le problème simplement.