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Putsch du CND : « Face aux menaces nous sommes restés sereins » (Général Pingrenoma Zagré)

23 février 2019, 08:25, par Toto

Cette réponse est pour Salam, plus bas.
M Salam, il y a trop de "si", d’hypothèses et de suppositions dens votre analyse pour arriver à la conclusion qui est la votre. Vous donnez l’impression de vous prendre pour le CEMGA dont la stratégie et la vision devaient ètre adoptées et exécutées par le Gal Zagré. L’objectivité voudrait qu’on considère surtout les faits et leurs effets. De toute évidence, Zagré avait un objectif : faire échec au coup d’Etat mais en meme temps éviter toute confrontation fratricide. (N’oubliez pas qu’il étáit chef de toute l’armée, y compris les putschistes dont l’identité n’a pas encore été clairement définie). Et pour atteindre cet objectif, il fallait une stratégie : impliquer des sages du pays, utiliser le respect fraternel qu’il a toujousr eue envers Diendéré et (encore) éviter la confrontation fratricide. De toute évidence, l’objectif a été atteint. Et il s’avère que sa stratégie s’est trouvée en farfaite harmonie avec celle d’une grande partie du peuple qui est descendu à la rue pour décrier le coup d’Etat, et la stratégie des jeunes officiers qui ont fait route avec toupes et armes vers le Camp Naaba Koom. Résultat : le pouvoir a été remis, et il n’y a pas eu de confrontation. Chacun a joué un rôle important. Et en l’absence de coordinateur, c’est en fait Dieu qui a tout coordonné.
pour terminer, je dirai qu’avoir des couilles, ce n’est pas nécessairement les avoir grosses comme des pasthèques. si on les a petites comme des grains d’arrachide, mais avec une grande, efficace et eficiente influence sur le cerveau, ce sont de bien meilleures couilles. En refusant de faire marche arrière, les putchistes ont brandi de "grosses couilles de dynosauses" (c’est souvent utile). En faisant route avec troupes et armements vers Ouaga, les jeunes officiers ont brandi aussi de "grousse couilles d’éléphants" (c’est aussi souvent utile). Je n’oublie pas le peuple qui a aussi montré ce qu’il avait comme couilles. MAIS AU FINISH, TOUS SE SONT PLIÉS DEVANT LES "PETITES COUILLES DE RENARD" DE ZAGRÉ ET DES SAGES QUI L’ACCOMPAGNAIENT : (encore une fois) le pouvoir a été remis, il n’y a pas eu de confrontation fratricide.
Maintenant, vite : que tout soit fait pour que toutes ces couilles retournent à l’abri du regard public, car la place des couilles, petits ou grands, c’est dans le caleçon (même s’il est salle).
Dieu bénisse le Gal Zagré et tous les burkinabé, y compris les putchistes répentis. Qu’il accorde une bénédiction spéciale aux menteurs, fourbes, félons et autres pour leur conversión.


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