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Procès du putsch du CND : "Tu mens", lance Gilbert Diendéré à Fayçal Nanéma

5 février 2019, 16:15, par Ka

Quelle honte d’insulter son enfant qu’on envoi chercher quelque chose ? Oui mon ami Achille de Tapsoba, tu as complètement raison de dire que ‘’’ces généraux devant leurs juges veulent en découdre physiquement avec tout le monde(les GRANDS AVOCATS très compétents de la partie civile, entre accusés, témoins..). Ils ont cru que leurs mensonges passeraient comme une lettre à la poste mais les faits sont têtus et connus pas d’échappatoire pour eux.’’’’ En toute sincérité je demanderai aux juges militaire d’arrêter cette machine de projection d’un film avec des acteurs de fiction qui veulent ridiculisé notre justice, pourtant le Burkina de 2019 veut montrer au monde entier qu’il veut tourner la page a des jugements expéditives suivis des fusillades à la sauvette : Car, des putschs supposés ou réels, le Burkina en a connu à profusion. Mais des putschs manqués qui ont donné lieu à un procès juste et équilibré, on peut dire que le Burkina n’en a point connu. Celui d’aujourd’hui est le premier. Sous Lamizana, des proches de Maurice Yaméogo, accusés d’avoir tenté un coup d’Etat, avaient été jugés à la sauvette et jetés en prison. Sous le capitaine Thomas Sankara avec son ministre de justice sanguinaire Blaise Compaoré, des Burkinabè accusés du même crime, après un simulacre de procès dans l’enceinte du camp Guillaume Ouédraogo, ont été fusillés au grand désarroi de leurs proches. Mais la palme d’or des exécutions sommaires liées à des putsch supposés ou réels, revient au régime Blaise Compaoré Diendéré Gilbert. Et celui qui était à la manœuvre, ironie de l’histoire, est le Général Diendéré. Il peut donc se réjouir de ne pas connaître le sort que lui avait réservé au commandant Lingani et au Capitaine Zongo. La tenue même de ce procès, sous ce format, est une avancée de notre démocratie. Et celui qui doit être le premier à le reconnaître est Gilbert Diendéré lui-même. Avec ces deux avocats maître Kam et Farama qui se battent pour que la vérité jaillisse pour une justice équitable, on peut également affirmer que la Justice burkinabè joue aussi sa crédibilité. Et au-delà de cette institution, c’est tout l’édifice démocratique que nous sommes en train de construire, qui sera évalué.


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