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Procès du putsch du CND : « Monsieur le président, dites à Me Kam de ne pas me malmener » (médecin colonel-major Saidou Yonaba)

3 février 2019, 09:45, par Ka

Oui Dr. Saidou Yonoba on se connait dans ce pays avec des médecins militaire menteurs, manipulateurs, comme un des vôtres ancien directeur de la santé public au moment de la révolution, appeler le 16 Octobre 1987 par Gilbert Diendéré et Blaise Compaoré de venir délivrer un Certificat de décès de mort naturel pour Thomas Sankara qu’ils ont canardé avec ses camarades : Et le même scénario recommençait comme Gilbert Diendéré vous appeler, et vous aviez rebrousser chemin, si son excellence Michel Kafando était massacrer. Si vous voulez revoir ce certificat de décès mensongère aux archives, vous le pouviez, ou lisez le Jeune Afrique No 1421, vous verrez la photo copie de ce Certificat de mort Naturel pour Thomas Sankara. ‘’Alors arrêtez vos mensonges, et permettez aux avocats du parti civile de trouver la vérité pour une justice équitable pour une réconciliation nationale durable, au lieu de se focaliser dans les mensonges des militaires mercenaires qui ont rendu durant 27 ans l’armée Burkinabé a une armée de Gueux.’’ Vous vous battez comme des poulets égorgés devant cette juridiction d’exception pour sauver votre peau, oubliant que si c’était une cours martiale dont vous aviez utilisé pour canarder à la sauvette vos camarades Henri Zongo et J.B. Lingani, vous n’aurez pas le temps d’insulter les avocats ou les juges.

Avec tous vos mensonges devant vos juges, nous pouvons dire que l’ombre et la mort des âmes tués vous hantent déjà. Ce que vous deviez retenir, c’est qu’il n’y a jamais de meurtre parfait, ni un coup d’état parfait : Libérer ou pas, la justice divine vous attend : Car, nul n’a le droit de tuer son prochain pour quelques causes que ce soit. Votre coup d’état a la maternelle avait les mêmes procédures et méthodes que les terroristes Djihadistes, en tuant massivement des innocents, nul n’a le droit de monter un coup d’état pour tuer ses semblables pour le pouvoir.

Je conclu en disant aux honorables juges militaires qui cherchent sa crédibilité auprès d’un peuple meurtri, ‘’qu’au nom de nos braves ancêtres qui nous ont inculqué la franchise et le bon vivre ensemble, si une personne parmi ces 80 minables supposés accusés qui mentent pour sauver leur peau, vous disent la vérité, et assume ses actes, qu’il soit pardonné, libéré, médaillé, et nommé par les voies réservées aux chevaliers de la liberté et aux hommes de bonne volontés de donner la paix.


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