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Procès du putsch du CND : Des partis politiques auraient comploté contre le général Diendéré

28 novembre 2018, 18:22, par Ka

Aux internautes ‘’’Baroudeur et Pique’’’’ Merci pour vos humbles remarques, et je vous demande de se calmer. Si vous me lisez, dans une de mes critique fondée concernant la venue de Gilbert Diendéré devant les juges le lundi 26 Novembre 2018, une analyse repris par le site de ZOODOMAIL avec comme titre ‘’Un citoyen demande au General Gilbert Diendéré de dire la vérité Ka.’’’

Connaissant Gilbert Diendéré depuis plus de 40 ans j’en suis sûr qu’il me lit avec passion. Et à la fin, ma doléance prendra le dessus pour qu’il ait la clémence du peuple et les juges. C’est-à-dire assumer a 100% ses actes et demander pardon sans vouloir décharger son fardeau sur des autres. Car, pour lui comme Hermann yaméogo, Djibril Bassolé, les ruses s’arrêtent là.

En lisant les diverses critiques sur les réseaux sociaux et à la radio, ainsi que la presse écrite après ses passages des deux jours devant ses juges, le général Diendéré et ses conseillers ont compris que Ka a raison, et sa seule porte de sortie honorable sera d’assumer ses actes comme il l’a fait au début de son coup d’état à la maternelle.

Gilbert Diendéré, comme Hermann Yaméogo, Djibril Bassolet savent très bien que des putschs manqués qui ont donné lieu à un procès juste et équilibré, l’on peut dire que le Burkina n’en a point connu, car ils connaissent les couloirs de tous ces putschs parchemin des morts inutiles. Sous Lamizana, des proches de Maurice Yaméogo, accusés d’avoir tenté un coup d’Etat, avaient été jugés à la sauvette et jetés en prison. Sous le capitaine Thomas Sankara avec son ministre de justice sanguinaire nommé Blaise Compaoré et son complice Gilbert diendéré, des Burkinabè accusés du même crime, après un simulacre procès dans l’enceinte du camp Guillaume Ouédraogo, ont été fusillés au grand désarroi de leurs proches. Mais la palme d’or des exécutions sommaires liées à des putschs supposés ou réels, revient au régime de Blaise Compaoré et de ses complices Diendéré Gilbert et de son frère François Compaoré. Et celui qui était à la manœuvre, ironie de l’histoire, est le Général Diendéré. Ce que nous souhaitons, surtout ce que le peuple Burkinabé espère, c’est que toutes les zones d’ombres qui l’entourent, soient élucidées. C’est en cela que l’on peut dire que l’heure de vérité a sonné. L’on peut également affirmer que la Justice Burkinabè joue aussi sa crédibilité. Et au-delà de cette institution, c’est tout l’édifice démocratique que nous sommes en train de construire, qui sera évalué.

Je profite dire aux internautes profaner et Elkaboteur qui reste la même personne, et qui veut pousser le général en carton dans la fournaise en le caressant dans le sens des poils d’aller se faire foutre, il n’aura aucune auto critique de Ka.


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