Procès du putsch du CND : « Je n’ai ni commandité, ni planifié, ni organisé, ni exécuté… », se décharge le général Gilbert Diendéré

BRAVO ! Rakis. Je crois que vous vous avez compris tout de ce coup d’Etat. Je souhaite que la justice le voit ainsi aussi. Sinon, ce que vous avez dit est exactement ce qui s’est passé. Le Gl sans troupe a infiltré le RSP à travers des hommes de son ethnie : Néon que je connais bien pour avoir été militaire, Rambo et compagnies. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ma classe, le Touareg, voulait faire ce qu’il a nommé ’déballage’. Il a dit, je cite : "il y a des gens qui ont herbergé des mercénaires à Ouaga et à Bobo". Ces mercénaires là constituaient bien l’appui de l’extérieur du Gl Bassolet dont vous parliez tantôt. Je ne serais d’ailleurs pas étonné que des hommes de Lyad Ag Ghali étaient parmis ces mercénaires. Je crois aussi que l’arrestation du Président de la Transition, du PM de l’époque, de Louada et de Bagoro, a été l’oeuvre de Bassolet, puisque ce sont ses hommes infiltrés du RSP (Rambo, Néon) qui ont commandé l’arrestation des membres du gouvernement de la transition. Diendére s’apercevant que Bassolet est entrain de le devancer dans la prise du pouvoir, a tout de suite pris les devant. Je ne défend pas Diendéré, d’ailleurs, je ne l’ai jamais aimé pour sa trahison dans le cas Sankara et le meurtre de plusieurs personnes cviles et militaires, surtout celles qui osaient porter leurs regards sur son épouse. Il semble que des artitistes comme BLACK SO MAN auraient péri grâce à lui et que certains ont dû fuir le pays ou s’exiler dans d’autres localités du pays parce que craignant des représailles de la part du mari de l’ex député du Passoré. Merci pour votre analyse que j’ai trouvé complet. En tout cas, toutes les pièces du puzzle sont réunies.