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Procès du putsch manqué : « Il n’est pas nécessaire de laver une plaie quand on ne se lave pas soi-même », Me Prosper Farama

23 novembre 2018, 20:28, par Ka

A toutes et tous les internautes de bonne foi, il est temps que nous apportions des critiques fondées et constructives a ce qui nous arrive après plus de 30 ans des jugements expéditives sans aune d’entre nous n’a pu lever le doigt. J’ai vu maître Farama Prosper accusé et mettre à l’ombre par le régime Compaoré par ce qu’il disait tout haut ce que d’autres juristes disent tout bas.

Aujourd’hui ce valeureux avocat juriste des pauvres a la trempe de Norbert Zongo, veut dire à ses collègues qui n’osent le croire, qu’il est particulièrement la preuve que le Burkinabè est en train de tourner la page des procès expéditifs et dignes des états d’exception. Et ces bâtonniers de pacotille, ces généraux de paillettes, comme Diendéré doivent se réjouir de ce procès avec leurs mensonges à la pelle car ils sont sûrs qu’ils ne connaîtront pas le sort qu’eux avaient réservé à Thomas Sankara, au commandant Lingani et au Capitaine Zongo. La tenue même de ce procès, sous ce format, est une avancée de notre démocratie. Et les premiers qui doivent être reconnaissants sont ce faut bâtonnier menteur, et ses amis Gilbert Diendéré, le bamboula, Dao, Kieré Djibril Bassolé, Hermann Yaméogo, Koné. Car, des putschs supposés ou réels, le Burkina en a connu à profusion, mais avec un procès comme celui-là, on a n’en jamais connu que des fusillades des supposés accusés à la sauvette.

Je profite dire aux détracteurs de Roch Kaboré qui disent qu’il manipule cette juridiction militaire pourtant qui fait de son mieux, de revoir leur copie. Personnellement je suis parmi les déçus de ce régime dont a titre personnelle n’a pas continuer le bon travail fait par la transition pour une alternance politique saine sans ceux qui ont poussé l’introverti dans la fournaise. Mais Roch Kaboré, un petit frère mouta mouta est un homme de parole. Mais au Burkina aucun représentant de la nation ne trouvera reconnaissance du bien qu’il fait, et même moi qui voit la réalité et veut le dire, il trouvera encore des internautes bornés qui diront que je découle pour le MPP.

Pour vous dire mes amis d’internautes de bonne foi de se souvenir des paroles de Roch Kaboré a sa prise de pouvoir. Je cite mot pour mot de qu’il a dit au peuple Burkinabé.

"La réconciliation nationale reste un enjeu majeur que nous devons réussir, dans l’intérêt supérieur de la nation.’’

‘’’La justice militaire, une juridiction d’exception, doit solder une longue série de dossiers, dont principalement ceux du putsch manqué de septembre 2015 et de l’assassinat du "père de la révolution" Burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, tué lors du coup d’Etat qui porta l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir’’

"Nous devons tout faire pour que la justice soit rendue dans toutes (les) affaires sensibles pour aider notre peuple à se réconcilier avec son histoire, pour ramener la paix des cœurs et créer les conditions propices à la contribution de tous les Burkinabè à l’œuvre de construction nationale."

Votre vieux Ka à enregistrer ces dires en mémoire pour voir si ces paroles prononcé devant le peuple sera la parole du Christ qui sauvera le Burkina dans une réconciliation nationale apaisée et durable. Ma surprise du jour en jour c’est que la justice suive son rôle. Car des putschs manqués qui ont donné lieu à un procès juste et équilibré, sauf oubli ou omission de ma part, l’on peut dire que le Burkina n’en a point connu. Celui d’aujourd’hui est le premier. Sous Lamizana, des proches de Maurice Yaméogo, accusés d’avoir tenté un coup d’Etat, avaient été jugés à la sauvette et jetés en prison. Sous le capitaine Thomas Sankara, des Burkinabè accusés du même crime, après un simulacre de procès dans l’enceinte du camp Guillaume Ouédraogo, ont été fusillés au grand désarroi de leurs proches. Mais la palme d’or des exécutions sommaires liées à des putschs supposés ou réels, revient au régime de Blaise Compaoré et de ses complices Diendéré Gilbert et de son frère François Compaoré et sa belle-mère Gando. Et celui qui était à la manoeuvre, ironie de l’histoire, est le Général Diendéré.

A partir du 26 Novembre 2018, il reste à souhaiter que toutes les zones d’ombres qui l’entourent, soient élucidées. C’est en cela que l’on peut dire que l’heure de vérité a sonné. L’on peut également affirmer que la Justice Burkinabè joue aussi sa crédibilité. Et au-delà de cette institution, c’est tout l’édifice démocratique que nous sommes en train de construire, qui sera évalué.

Comme Roch Kaboré l’a dit au journal ‘’’Le pays’’’ Nous ne faisons pression sur personne. La Justice est libre de faire ses investigations Nous n’avons pas intérêt à travailler en sous-main. Cela ne profite à personne. Le peuple Burkinabè veut savoir la vérité sur un certain nombre de crimes politiques et économiques. Nous avons un devoir et c’est celui de faire en sorte qu’à tous les niveaux, il puisse y avoir la justice qui nous permette de savoir comment les choses se sont passées.

Et votre Vieux Ka d’ajouter ce qu’il a toujours confirmé sur le forum de Lefaso.net, le site d’information du Burkina très lu à travers le monde : ‘’’’La première cause qui mine le développement d’un pays, c’est sa justice ! La première cause qui crée des crises sociales dans un pays, c’est sa justice !’’’’ Il faut que nous réglons face-à-face cette justice mortel pour explorer d’autres voies profitables aux citoyens et non aux criminels en puissances enfermés dans leur égoïsme.


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