Société : Moussa Sinon décortique le monde de l’invisible chez les Mossi
6 novembre 2018, 03:54, par
Aeugene
Le ku yiri est effectivement la maison mortuaire. C’est là où gît un cadavre non encore enterré quelque soit l’âge du cadavre. Ou encore le cadavre est enterré mais le 3eme (homme) ou le 4eme (femme) jour n’est pas arrivé. C’est toujours le ku yiiri si on ne s’est pas encore salué, (pour marquer la fin du deuil, s’il s’agit d’une personne jeune ou qui ne pratiquait la religion traditionnelle africaine) ou parce que on n’a pas encore défait les bagages (le peogo) du défunt voyageur, s’il était dans la religion traditionnelle africaine. Par contre le raboogo est la cour de l’homme décédé qui faisait le ra yunga (il avait un hotel familial) mais dont les funérailles n’ont pas encore été célébrées. Et ce sera toujours un raboogo tant que dure le temps des funérailles non célébrées. Remarque : on ne parle pas de raboogo pour la maison d’une femme qui vivait sans mari et qui décède. Une fois que les funérailles de l’homme sont célébrées et qu’un membre de la famille hérite de la cour, de la maison, on ne parle plus de raboogo. Le raboogo redevient encore "yiiri". En tous les cas, c’est ainsi dans le plateau central plus exactement autour de Ouagadougou. Aeugene.
Le ku yiri est effectivement la maison mortuaire. C’est là où gît un cadavre non encore enterré quelque soit l’âge du cadavre. Ou encore le cadavre est enterré mais le 3eme (homme) ou le 4eme (femme) jour n’est pas arrivé. C’est toujours le ku yiiri si on ne s’est pas encore salué, (pour marquer la fin du deuil, s’il s’agit d’une personne jeune ou qui ne pratiquait la religion traditionnelle africaine) ou parce que on n’a pas encore défait les bagages (le peogo) du défunt voyageur, s’il était dans la religion traditionnelle africaine. Par contre le raboogo est la cour de l’homme décédé qui faisait le ra yunga (il avait un hotel familial) mais dont les funérailles n’ont pas encore été célébrées. Et ce sera toujours un raboogo tant que dure le temps des funérailles non célébrées. Remarque : on ne parle pas de raboogo pour la maison d’une femme qui vivait sans mari et qui décède. Une fois que les funérailles de l’homme sont célébrées et qu’un membre de la famille hérite de la cour, de la maison, on ne parle plus de raboogo. Le raboogo redevient encore "yiiri". En tous les cas, c’est ainsi dans le plateau central plus exactement autour de Ouagadougou. Aeugene.