Burkina Faso : Un mouvement de la société civile appelle au retour des exilés pour faire face aux défis de l’heure

Un penseur français disait depuis le 19ème siècle qu’il n’avait pas confiance à la jeunesse actuelle. E t bien, je crois que la preuve est là que cette jeunesse-là ne sert pas beaucoup. Nostalgique, paresseuse, mercantile, avide, déconnectée des valeurs africaines, cette jeunesse a prouvé qu’elle n’est pas prête à prendre le flambeau. Les anciens ont des beaux jours devant eux (si ce c’est eux qui ont fabriqué une telle jeunesse). Je suis sûr qu’un autre groupe de jeunes va surgir de nulle part pour pondre encore d’autres salades mais, de grâce, arrêtez d’insulter la conscience, le courage et la bravoure des Burkinabè. On n’a demandé à personne de quitter son pays ; chacun doit revenir s’il veut, mais ça ne peut pas être pour la résolution de quelque problème que ce soit. Si la résolution d’un problème est liée au retour d’un exilé, qu’advienne l’apocalypse !