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Burkina : La gouverneure générale du Canada élevée au rang de la Dignité de Grand-Croix de l’Ordre national

25 octobre 2018, 16:11, par Paligba

Pas sur que votre décoration lui apporte grande chose (Elle est Docteur Honoris Causa de 19 Universités).

Si tu ne le sais pas, Julie Payette est une scientifique bien trempée. lis plutôt :

"En 1992, l’Agence spatiale canadienne procède à un appel de candidatures pour son programme de formation d’astronautes. 5330 candidatures sont alors étudiées, dont celle de Julie Payette. Le 8 juin 1992, l’Agence annonce qu’elle est l’une des quatre personnes sélectionnées4. Elle effectue un entraînement de base au Canada avant de débuter des travaux sur le système d’entretien mobile du module robotique de la Station spatiale internationale. De 1993 à 1996, elle sert en tant que spécialiste du groupe d’études RSG-10 sur le traitement de la parole de l’OTAN. De 1995 à 1998, elle siège au Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie.

En février 1996, elle obtient le grade de capitaine d’avion à réaction militaire à base des Forces canadiennes Moose Jaw. Elle a ensuite été affectée à différents départements, dont la robotique pour le compte du Bureau des astronautes ainsi que dans le département électronique. La même année, elle intègre le Groupe d’astronautes 16 (The Sardines) de la NASA et débute sa formation au Lyndon B. Johnson Space Center, à Houston, au Texas. Elle complètera ce programme en avril 1998, devenant spécialiste de mission.

Missions

Julie Payette, en 2008, portant la combinaison spatiale.

En 2009, elle participe à la mission STS-127, sa deuxième à bord de la Station spatiale internationale.
Du 27 mai au 6 juin 1999, Julie Payette prend part à la mission STS-96 à bord de la navette spatiale Discovery. Elle devient alors la deuxième Canadienne à se rendre dans l’espace, après Roberta Bondar. Cette mission consiste à effectuer le premier amarrage manuel de la navette à la Station spatiale internationale, ainsi que la livraison et l’installation de quatre tonnes de matériel. Elle est alors responsable des systèmes de la station et opère le bras robotique Canadarm en orbite.

À partir de janvier 2003, elle occupe le poste de Capsule Communicator (CAPCOM) au Centre de contrôle des missions à Houston. En 2006, elle est nommée CAPCOM en chef pendant la mission STS-121. Le CAPCOM est responsable de l’ensemble des communications et assure le lien vocal entre l’équipe au sol et les astronautes en vol.

De plus, elle est ingénieure de bord de la navette spatiale Endeavour pour la mission STS-127, débutant le 15 juillet 2009. Durant cette mission de 16 jours remplie de tâches robotiques, l’équipage d’Endeavour réalise cinq marches spatiales afin d’installer les éléments restants de Kibō, un complexe d’expérimentation construit par l’Agence spatiale japonaise. Les astronautes livrent également six batteries pour la poutrelle P6, un mécanisme d’entraînement de rechange pour le transporteur mobile et une perche de rechange pour l’antenne en bande Ku.

Administratrice
Elle est l’astronaute en chef de l’Agence spatiale canadienne de 2000 à 20075, ce qui implique de faire de la formation en continu. En janvier 2011, elle accepte une bourse de recherche en politique publique du Woodrow Wilson International Center for Scholars. En octobre, elle devient déléguée scientifique du Québec à Washington6. En 2013, elle quitte l’Agence spatiale canadienne.

Du 15 juillet 2013 au 14 octobre 2016, elle est directrice du Centre des sciences de Montréal. Elle occupe également le poste de vice-directrice de la Société immobilière du Canada7. Durant cette période où elle se consacre à la vulgarisation scientifique, elle participe entre autres à l’émission de télévision Découverte8. En 2014, elle rejoint le conseil d’administration de la Banque nationale du Canada. En 2017, elle devient membre de la commission Femmes dans les Sport du Comité international olympique.

Gouverneure générale du Canada
Le 13 juillet 2017, le Premier ministre Justin Trudeau annonce que la reine Élisabeth II approuve la nomination de Julie Payette en tant que gouverneure générale du Canada en remplacement de David Johnston. Elle affirme alors : « Vous pouvez vous imaginer que mes priorités seront probablement liées à la science, à la technologie et à l’avancement d’une société du savoir »9. Cette nomination fait l’unanimité à la Chambre des communes du Canada10 : le chef du Parti conservateur du Canada, Andrew Scheer, et le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, applaudissent sa nomination. Par ailleurs, le choix d’une femme francophone à la tête de l’État respecte la tradition d’alternance (son prédécesseur étant un homme anglophone). Elle entre en fonction le 2 octobre suivant."


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