Politique : « A partir de ce jour, les marches-meetings de l’opposition reprennent au Burkina Faso », annonce Zéphirin Diabré
30 septembre 2018, 20:54, par
Bougoum Mãsga
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Cela fait un moment que j’observe la scène politique Burkinabè, et je dois avouer qu’après les discours et les attitudes que j’ai vus à propos de cette marche, le sentiment qui m’anime présentement, c’est la déception. Je suis déçu qu’une fois de plus (et peut être de trop) nous ayons raté l’occasion de montrer notre cohésion sur un sujet aussi propice à l’unité que la sécurité nationale ! Car elle nous affecte tous, sympathisants de la mouvance présidentielle ou de de l’opposition, mais aussi les soit disant « neutres ». Nous sommes tous Burkinabè après tout.
Si le pays brûle, nous brûleront tous ensemble peu importe nos bords politiques, et c’est cela la vérité. Dans cette situation, il faut que les uns et les autres arrivent à dépasser leurs clivages politiques et personnels pour penser à l’intérieur supérieur de la nation, car il doit primer sur tout. Ce n’est pas parce qu’une idée vient de mon adversaire politique qu’elle est forcément mauvaise ; et ce n’est pas parce qu’une décision va à l’encontre de mes intérêts personnels ou de mon parti politique que celle-ci est forcément mauvaise pour le pays ! En effet l’intérêt supérieur de la nation est bien souvent différente de nos intérêts personnels et de ceux nos partis politiques ! Et il DOIT même être différent de nos intérêts individualistes parce que nous sommes là pour servir le pays et non l’inverse.
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Cela fait un moment que j’observe la scène politique Burkinabè, et je dois avouer qu’après les discours et les attitudes que j’ai vus à propos de cette marche, le sentiment qui m’anime présentement, c’est la déception. Je suis déçu qu’une fois de plus (et peut être de trop) nous ayons raté l’occasion de montrer notre cohésion sur un sujet aussi propice à l’unité que la sécurité nationale ! Car elle nous affecte tous, sympathisants de la mouvance présidentielle ou de de l’opposition, mais aussi les soit disant « neutres ». Nous sommes tous Burkinabè après tout.
Si le pays brûle, nous brûleront tous ensemble peu importe nos bords politiques, et c’est cela la vérité. Dans cette situation, il faut que les uns et les autres arrivent à dépasser leurs clivages politiques et personnels pour penser à l’intérieur supérieur de la nation, car il doit primer sur tout. Ce n’est pas parce qu’une idée vient de mon adversaire politique qu’elle est forcément mauvaise ; et ce n’est pas parce qu’une décision va à l’encontre de mes intérêts personnels ou de mon parti politique que celle-ci est forcément mauvaise pour le pays ! En effet l’intérêt supérieur de la nation est bien souvent différente de nos intérêts personnels et de ceux nos partis politiques ! Et il DOIT même être différent de nos intérêts individualistes parce que nous sommes là pour servir le pays et non l’inverse.