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Burkina Faso : Le Tribunal civil ordonne une cessation de l’utilisation du nom et du logo de l’UPC par l’UPC-RD

3 août 2018, 21:33, par Un fils de Solenzo

Il faut que notre démocratie aille de mieux à meilleur. Comme précédemment développé dans mes posts, il faut qu’on reconnaisse que le député (élu d’une circonscription sous la bannière d’un parti politique) doit être indépendant vis à vis de son parti. La raison est que une fois élu il est le représentant de toutes les populations de sa circonscription. Aussi les chiffres des élections législatives passées montrent que rarement les voix du parti dont est issu le député ont dépassées la somme des voix des autres partis. Techniquement ça voudrait dire que le total des voix des autres partis qui n’ont pas eu de député sont majoritaires. Donc c’est déjà un honneur et un privilège que de représenter ces populations.
Si les députés devenaient indépendants et votaient avec leur conscience (Défense des intérêts des populations de leur circonscription électorale) le problème du nomadisme serait résolu. Un député pourrait voter contre les consignes de son parti si celles-ci vont à l’encontre des intérêts des populations de sa circonscription et vice-versa. Le problème est que la culture politique au Burkina est le vote “moutonnement”. L’exemple qui me vient toujours en tête est le cas des députés des Banwa (depuis l’ere Seydou Banhoro Sanou/Théodore Kouenou en passant par Mme Sidibe, Te Gandhi Sanou, Bouba Sannou et le couple actuel Lomboza Narcisse Coulibaly/Desire Traore) qui ont toujours voté les projets de loi budgetaires alors que ces budgets ne soutenaient pas le développement endogène de notre province. Je défie ces députés de me dire le contraire car les réalités sont la aberrantes (province coupée du Burkina en tout temps car moyens de télécommunications au rabais, en saisons pluvieuses les routes sont inondées, aucun investissement dans le domaine de l’agriculture (pas de barrage), c’est en 2017 seulement que l’électrification intégrale a débuté, insalubrité à désirer, pas de formation pour notre jeunesse, pas de campagne de sensibilisation dont a bénéficié nos populations par rapport à des maux récurrents (SIDA, Alcoolisme, etc...), et j’en passe !) alors que notre province contribue de façon non négligeable au budget national. Je prie Dieu que 2020 soit pour une nouvelle génération de politiciens visionnaires pour notre province.


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