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VII ème Traité d’Amitié et de Coopération Côte d’Ivoire-Burkina : Ouverture des travaux avec la rencontre des experts ivoiriens et burkinabè

23 juillet 2018, 14:46, par Maria de Ziniaré

TANGA, ce n’est pas une question de mer si c’était le cas le Ghana devrait ravir la Palm parce que si vous regardez sur la carte n’eut été la barrière de langue c’est avec le Ghana que le Burkina devrait travailler pour notre désenclavement vers la mer.
Il faut tenir compte de l’héritage historique et sociale :
Quand la colonie Haute Volta crée en 1919 a été démantelée en 1932 et partagée entre le Niger le Soudan (aujourd’hui Mali) et la Côte d’Ivoire pour profiter de la main-d’oeuvre voltaïque dan les grands chantiers du colon ( port d’Abidjan, canal de vidri chemin de fer Abidjan Niger, culture de café cacao extraction du bois, riziculture sur le fleuve Niger à Markala .....) le plus gros morceau (2/3 environ dont Ouagadougou et tout l’ouest) a été rattaché à la Côte d’Ivoire. Le Yatenga, le cercle de Tougan et Dedougou étaient rattachés au Soudan. La partie ratachée à la Côte d’Ivoire s’appelait la Haute Côte d’Ivoire et l’ancienne Côte d’Ivoire s’appelait la Basse Côte d’Ivoire. Des millions de voltaïques ( Haute Côte d’ivoiriens plus être plus précis ) sont allez user leur force de travail dans la basse Côte d’ivoire. De nouveaux villages portant de noms de village du plateau Mossi y ont été créés dans la foret vierge et la communauté Mossi ( expression péjorative pour désigner les voltaïque : même ADO est qualifié de Mossi) est devenu une composante incontournable de la basse côte-d’Ivoire au point que le moré fait partie des langues vernaculaires dans les médias publiques au même titre que le baoulé, le bété....etc.
En 2014 Il y avait environ de 3,5 Millions de Burkinabé ( source Institut statistique 2014 de Côte d’Ivoire) sans compter les binationaux et ceux qui ont opté exclusivement pour la nationalité Ivoirienne ( le droit du sol était en vigueur en cote d’ivoire jusqu’en 1966.).
Le côté d’ivoire et le Burkina ont trop de choses en commun qui les particularisent et le TAC est l’instrument diplomatique pour traduire cette singularité : le Burkina n’a qu’un seul TAC ( si ma mémoire est bonne) dans son arsenal diplomatique malgré le nombre de pays avec lesquels on a des relations de coopération.


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