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Auditions du putsch : Le président du tribunal va-t-il ordonner un huis clos pour entendre « le Touareg » ?

12 juillet 2018, 14:08, par Ka

Mafoi : Ce procès qui se déroule à la salle des banquets, depuis a ses débuts, violé la sécurité intérieur de notre pays avec des généraux en carton qui ne veulent pas assumer leurs responsabilités. Malgré tout, il est particulièrement la preuve que la justice militaire en accord avec l’état Burkinabé veut absolument tourner la page des procès expéditifs et dignes des Etats d’exception. ‘’’’Et c’est avec raison car des putschs supposés ou réels, le Burkina en a connu à profusion.’’’

Mais la palme d’or des exécutions sommaires liées à des putsch supposés ou réels, revient au régime de Blaise Compaoré : Et celui qui était à la manœuvre, ironie de l’histoire, est le Général Diendéré. Je pense que la justice militaire en faisant ce procès un procès public, est pour sa transparence, et aussi de prouver à Gilbert Diendéré et de Djibril Bassolé, que rien ne sera plus comme avant. Surtout Gilbert Diendéré doit se réjouir de ne pas connaître le sort que lui, il avait réservé au commandant J.B Lingani et au Capitaine Henri Zongo.

La tenue même de ce procès, sous ce format, est une avancée de notre démocratie, et elle doit continuer ainsi sans un huis clos, pour que personne ne puisse dire qu’il n’a pas entendu ce qui a été dit. MAfoi, si le Burkina est en retard, c’est à cause de sa justice qui a miner son développement, et surtout qui à créer des crises sociales.

Si nous acceptons cet huis clos, la politique politicienne se mêlera de cette justice militaire et aussi de prendre le pas. On nous dira que les coupables doivent être acquittés pour que la réconciliation nationale se fasse, et aussi pour la paix au Burkina. Bref, il y aura des petits arrangements entre vivants, et on oubliera de rendre justice aux morts de ces criminels en puissance. Mafoi, c’est dommage que notre Sankara Inoussa nationale n’est plus de ce monde pour témoigner, car, il a commenté en langue vernaculaire des procès semblables au moment de la révolution, et à la barre, S.E Zerbo ou S.E Lamizana, des présidents du Faso dont la sécurité intérieure du pays n’a pas été ébranlé. Alors qu’ici, nous avons que des généraux en carton qui ne veulent pas assumer leurs responsabilités que de mentir, ou utilisé des ruses pour sauver leur peau. Merci de me lire.


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