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Bras de fer syndicats des Finances/gouvernement : Que peut bien cacher cette rigidité des positions ?

5 juin 2018, 11:17, par Ka

Merci Oumar, j’ai toujours eu un grand plaisir de te lire : Et encore cette analyse semble pertinente. Je peux confirmer en connaissant le sujet entre la lutte de classes et le patronat, qu’il s’agit ici en réalité, d’une manière on ne peut plus claire et évidente, d’une guéguerre de positionnement entre les deux partis : Non pas pour l’amélioration des conditions des opprimés qui sont les syndiqués, mais juste pour que les deux partis, syndicats et gouvernement, chacun puisse gardé son pouvoir et ses clés de four en cas où.

N’en voulons pas au ministre Sawadogo, car depuis la nuit des temps dans notre pays, son jeu parfait d’équilibrisme, sans crier sur le toit dont journalistes et peuple sont resté à leur faim, n’est qu’un raccourci appliqué par l’état Burkinabé pour ne pas perdre du temps comme tu le dis, ‘’’’’si le gouvernement est courageux, qu’il sorte pour d’abord faire un inventaire dans les administrations et dans les localités du pays, qu’il prenne les informations sur les directions et institutions à cet effet. De toute façon, l’Etat a les moyens d’avoir des informations sur tous ces aspects ; il a des agents secrets.’’’’

Oui mon jeune Oumar, le gouvernement pouvait le faire, et même pousser plus loin que ça : Mais toi tu es très jeune pour comprendre que tous nos régimes de la Haute-Volta au Burkina depuis notre indépendance, ont eu peur de nos responsables des lutte de classe dits responsables syndicaux.Tout gouvernement comme celui du régime Roch Kaboré, sait très bien que toute lutte de classe est une lutte politique : Et la lutte de classes constitue la force motrice de développement de la société divisée en classe antagonistes comme celle du Burkina de nos jours. Et tous nos responsables syndicaux ont su profité de cette force motrice pour faire chanter nos dirigeants. C’est pourquoi notre pays est cité en exemple en Afrique pour la vitalité de son syndicalisme qui est l’avant-garde de la lutte des classes, qui n’est d rien d’autre qu’une lutte politique.

Comme disait un internaute syndicaliste, ‘’’nous, on fait les gouvernants et on les défaits :’’’ Il parfaitement a raison, car nos gouvernants au gosier large ont peur des responsables syndicaux, comme fut les J. Ouédraogo, Soumane Touré, et maintenant Bassolma. Merci encore pour ton analyse très pertinente.


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