Propos de Zéphirin Diabré au congrès du CDP : Le mouvement Brassard noir s’indigne

Mes amis du MBN, depuis la nuit des temps dans notre pays, nos politiques de génération en génération, de Maurice Yaméogo a S. Zerbo, en passant par Blaise Compaoré et sa clique, aucun politicien ne fait attention au poids des mots, surtout prononcés devant un public qui prend à la lettre et au sens propre ce qu’il entend. On a vu les phrases en mooré dire par un responsable politique au peuple de la Haute-Volta, ‘’’je ne veux pas du Tampiirisme ni du Bazariisme.’’’’

Zépherin Diabré dont je respecte pour son courage d’avoir mené la tête d’un soulèvement populaire comme on n’en a eu dans notre pays, afin de faire chasser un tripatouilleur des lois, mérite pour ce bravoure en 2014 une reconnaissance par le peuple Burkinabé : Mais il arrive dans ce bas monde des revirements, surtout en politique : ‘’Car, en politique il n’y a ni morale, ni éthique, ni vertu ni devoir de reconnaissance et tout pouvoir ne se donne pas, mais s’arrache :’’’ Et notre Zépherin nationale le sait, et s’il fait cette preuve d’une grave naïveté en s’accrochant à un parti politique comme le CDP qu’il a lui-même ruiné, c’est dans l’espoir d’arracher le pouvoir en 2020.

L’UPC, après une année en 2015 de bonne promesse de succéder le MPP, se voit en 2018 sa crédibilité auprès du peuple sérieusement compromise avec le réveil du CDP et sa jeunesse qui a dit a son siège que rien ne sera plus comme avant avec les vieux margouillats du parti, même de son fondateur. Mais ce que Zépherin Diabré est en train de faire, est une erreur enfantine, par ce que le CDP vient de loin avec des défis après avoir sorti d’une situation épineuse que nous connaissons, et toutes les occasions sont bonnes pour mieux se relever, même sacrifier celui qui lui a mis dans la mauvaise situation, jusqu’à lui pousser à jeter en l’air une phrase empoisonnante qui mette tout un peuple en doute de cet homme, héro du soulèvement populaire.

Et je dis aux amis du MBN, d’oublié Zépherin Diabré, car la politique actuelle du Burkina, c’est du mélange d’hypnotiques, ‘’’’faites-moi confiance, et de faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais.’’’’’ Zépherin Diabré mérite des circonstances atténuantes, car le peuple sait qu’il est le pignon qui distribue le pouvoir Burkinabé a quel politique le plus offrant, en oubliant qu’il peut lui-même arracher ce pouvoir à son profit.