Enseignement des mathématiques : L’ANSA-BF propose des solutions pour atténuer les difficultés

L’héritage colonial ou néocolonial de l’enseignement des mathématiques est à la base de la désaffection des élèves-étudiants envers les mathématiques, trop théoriques et élitistes. Notre référence culturelle, la France, est de plus en plus dépassée sur le plan scientifique. Les élèves burkinabé n’ont jamais pu ravir la 1e place dans les olympiades panafricaines de mathématiques (OPAM). Il faut revoir toute la pédagogie ou la didactique des maths et autres sciences depuis le préscolaire jusqu’au supérieur aussi bien pour la formation des élèves/étudiants que pour les enseignants et que les mathématiques soient démystifiées par ceux qui sont chargés de l’enseigner. Au niveau institutionnel, l’Etat devrait trouver des moyens de motivation pour les apprenants et surtout pour les enseignants : un étudiant titulaire de la licence ou du master en maths préfère se faire employer comme ingénieur dans une entreprise où il percevra au minimum plus d’un demi million de francs CFA que de se retrouver dans un lycée départemental ou provincial avec un salaire de misère et un environnement difficile (logement, alimentation, moyens pédagogiques, etc.). Il faut s’inspirer de l’exemple des pays asiatiques (Chine, Japon, ....).