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Iyad Ag Ghali : L’ancien hôte devenu bourreau

6 mars 2018, 14:59, par SAPO

Monsieur TCS soit honnête lorsque vous voulez faire passer une information.

1- La photo de couverture n’a pas été prise à Ouagadougou.
2- Ces gens là ont commencé a fréquenté le Burkina lorsque Blaise a été désigné par la CDEAO comme médiateur du faso.

Voici les preuves.

Mali : La médiation du Président Blaise COMPAORE aboutit à la signature d’un accord-cadre

• samedi 7 avril 2012 à 20h44min »

Dioncounda TRAORE, avant d’occuper ses nouvelles fonctions de Président intérimaire du Mali est venu, ce samedi 7 avril 2012, s’imprégner de l’expérience du Président du Faso dans la conduite des affaires de l’Etat.

La junte militaire qui a renversé le pouvoir du Président Amadou Toumani TOURE au Mali le 22 mars dernier s’est engagée le 06 Avril 2012 à remettre le pouvoir aux civils dans le cadre d’un accord avec la Communauté économique de Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), sous la médiation du Président du Burkina Faso, Monsieur Blaise COMPAORE.

Selon le ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Monsieur Djibrill BASSOLE, représentant du médiateur Blaise COMPAORE pour la crise malienne, la junte et la CEDEAO sont parvenues à un accord, qui permettra dans les heures et les jours à venir de remettre effectivement en place les organes prévus par la Constitution malienne.

L’accord-cadre de cinq pages prévoit notamment que la cour Constitutionnelle constate la vacance de la Présidence et investisse pour l’intérim du pouvoir le président de l’Assemblée nationale. Un Premier ministre et un gouvernement de transition ainsi qu’une future loi d’amnistie pour les putschistes figurent dans le dit accord. Le Premier ministre de transition, chef du gouvernement, a pour mission de conduire la transition, de gérer la crise dans le nord du Mali et d’organiser des élections libres, transparentes et démocratiques.

C’est le 27 mars 2012 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, qu’au terme des travaux d’un sommet extraordinaire de la CEDEAO consacré à la crise socio-politique qui prévaut au Mali que le Président Blaise COMPAORE, a été nommé par ses pairs ouest-africains, Médiateur dans cette crise politique née du coup d’Etat du 22 mars dernier et de la rébellion touareg dans le nord malien.

Dès sa désignation le médiateur a confié aller à cette mission avec beaucoup de réconfort d’autant plus que le peuple malien ne veut pas de l’aventure politique né du coup d’Etat. De plus, l’Afrique de l’Ouest est entièrement mobilisée à ses côtés pour la gestion perspicace de ce dossier avec le soutien de la communauté internationale.

Depuis lors, Blaise COMPAORE n’a cessé d’avoir des contacts avec les protagonistes de la crise, soit directement soit par le biais de son représentant, le ministre Bassolé des Affaires étrangères.

Le médiateur dans la crise politico- militaire au Mali, a reçu le 31 mars 2012, une délégation du Comité national de Redressement pour la Démocratie et la Restauration de l’Etat (CNRDRE), conduite par le Colonel Moussa Sinko COULIBALY. A cette occasion, le CNRDRE a réaffirmé sa volonté de ne pas confisquer le pouvoir politique par ce coup d’Etat.

Le médiateur a poursuivi les concertations avec les forces vives de la république malienne. Il a ainsi reçu le mardi 3 avril 2012 en fin de soirée une délégation des leaders religieux composée des représentants du Haut Conseil islamique, de l’Eglise protestante, et de l’archevêque de Bamako. Il s’est agi pour le médiateur et les autorités religieuses de trouver des voies et moyens pour rétablir rapidement l’ordre constitutionnel au Mali.

A l’issue de leur entrevue avec le Président du Faso, le Président du Haut Conseil islamique, Imam Mahamoud DICKO, qui a été le porte-parole des autorités religieuses, a indiqué qu’ils sont venu faire part au médiateur des difficultés que rencontre actuellement le Mali, notamment les actions des mouvements rebelles dans le nord Mali et l’embargo de la CEDEAO.

Le médiateur a donné des indications aux représentants religieux pour qu’ils approfondissent le dialogue avec la junte militaire d’une part, et les forces vives d’autre part, en vue de trouver des formules adéquates pour le rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel et la levée des sanctions de la CEDEAO.

Le ministre en charge des affaires étrangères du Burkina, Djibrill BASSOLE a été chargé par le président Blaise COMPAORE d’accompagner le processus qui a abouti à la signature de l’accord-cadre.

Le retour de l’ordre constitutionnel au Mali, salué par le cercle des politistes, l’ensemble des chancelleries de sous région et la communauté internationale, vient s’ajouter au tableau des expériences de médiations réussies par le Président du Faso, dont les plus récentes ont été enregistrées au Togo, en Côte d’Ivoire, en Guinée.

Avec le sens du dialogue, de la patience, de l’écoute de la tolérance et de l’ouverture, Blaise COMPAORE a pu ramener les uns et les autres à la table de négociation et parvenir à un consensus pour la paix et la quiétude des peuples de ces pays en difficultés.

www.presidence.bf

Comment Alger protège le djihadiste Iyad Ag-Ghali avec l’aide de Paris
Par bol / lundi, 05 Mar 2018 07:37 / Laisser un commentaire

iagNotre chroniqueur décrypte comment les services français ont renoncé à « neutraliser » le chef du mouvement djihadiste malien Ansar Eddine en 2014.

C’est un geste de courtoisie diplomatique et militaire dont on se souviendra longtemps au ministère français de la défense. En 2014, alors qu’elle avait Iyad Ag-Ghali, chef du mouvement djihadiste malien Ansar Eddine à portée de fusil, la France a choisi de prendre l’avis d’Alger avant d’agir, plutôt que de le « neutraliser » ou de le capturer vivant.

Pas si peu fiers de cette marque de considération, les Algériens envoient à Paris un message aussi clair que l’eau de roche : « Ne vous occupez pas d’Iyad. Nous en faisons notre affaire. »

On connaît bien la suite de cette consultation franco-algérienne : Iyad Ag-Ghali en a tiré profit pour disparaître des écrans radar. Mieux, le chef djihadiste a reconstitué Ansar Eddine, sorti, comme tous les autres mouvements djihadistes, du Sahel, zone déstabilisée par l’opération militaire française « Serval » de janvier 2013.
A la tête d’une « katiba »

A la différence des autres figures emblématiques du djihad sahélien importés d’Algérie, tels Mokhtar Belmokhtar ou feu Abou Zeid, Iyad Ag-Ghali est un notable touareg malien. Il a pu ainsi se servir de cette qualité d’autochtone pour élargir la base de recrutement de ses combattants au-delà de la seule communauté touareg. Résultat : on trouve aujourd’hui encore dans les rangs d’Ansar Eddine, non seulement des djihadistes étrangers, mais aussi des ressortissants maliens appartenant à différents groupes ethnolinguistiques tels que les Bambara, les Peuls, les Soninké.


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