Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Infrastructures endommagées à Gaoua : Le ministre Eric Bougouma était sur le terrain
27 février 2018, 10:02, par
ELKABOR
C’est l’occasion d’aligner des V8, Prado et autres 4x4 pour accourir à Gaoua avec ordre de mission et perdiem bien sûr pour aller constater les dégâts. Ça me rappelle encore ces ministres frimeurs qui inventent des missions pour soit disant "aller toucher du doigt les réalités de terrain" de certains services de leurs départements ministériels comme s’ils venaient de débarquer de la planète Mars. Eux qui, pourtant vivent avec nous, tous les jours ici dans notre cher Faso.
Je profite de la dégradation des travaux du 11 décembre de Gaoua pour dénoncer le système d’arnaque qui existe dans l’administration publique et qui conduit les entrepreneurs à fournir les travaux de moindre qualité. En effet, très souvent les agents de l’état, chargés de délivrer une autorisation quelconque aux entrepreneurs profitent leur extorquer de l’argent. Il est même arrivé que des commissions d’attribution de marché, contactent clandestinement les entreprises susceptibles de remporter un marché de leur payer des millions avant que cette commission ne leur attribue le marché. Par la suite, les missions de contrôle aussi exigent leur part de gâteau auprès de l’entrepreneur avant d’approuver quoi que ce soit. Après quoi cette mission signe sans se soucier de quoi que ce soit concernant la qualité des travaux. Gare à l’entrepreneur qui ne payent pas cette rançon, son travail sera déclaré irrecevable même si celui-ci est de bonne qualité. Et que dire de l’administration locale, mairie, haut commissariat etc..., le papier des photocopieurs, l’encre, les petits fournitures, les factures diverses, tout est mis sur le dos de l’entrepreneur pendant le laps de temps de l’exécution d’un marche dans une localité : résultats c’est des toitures d’écoles emportés, des murs qui s’écroulent seulement quelques temps après, des sols troués tellement le ciment est mal dosé, des tôles de toiture qui se déchirent tellement l’épaisseur est léger etc....Ainsi va de la vie des entrepreneurs d’aujourd’hui au Faso.
C’est l’occasion d’aligner des V8, Prado et autres 4x4 pour accourir à Gaoua avec ordre de mission et perdiem bien sûr pour aller constater les dégâts. Ça me rappelle encore ces ministres frimeurs qui inventent des missions pour soit disant "aller toucher du doigt les réalités de terrain" de certains services de leurs départements ministériels comme s’ils venaient de débarquer de la planète Mars. Eux qui, pourtant vivent avec nous, tous les jours ici dans notre cher Faso.
Je profite de la dégradation des travaux du 11 décembre de Gaoua pour dénoncer le système d’arnaque qui existe dans l’administration publique et qui conduit les entrepreneurs à fournir les travaux de moindre qualité. En effet, très souvent les agents de l’état, chargés de délivrer une autorisation quelconque aux entrepreneurs profitent leur extorquer de l’argent. Il est même arrivé que des commissions d’attribution de marché, contactent clandestinement les entreprises susceptibles de remporter un marché de leur payer des millions avant que cette commission ne leur attribue le marché. Par la suite, les missions de contrôle aussi exigent leur part de gâteau auprès de l’entrepreneur avant d’approuver quoi que ce soit. Après quoi cette mission signe sans se soucier de quoi que ce soit concernant la qualité des travaux. Gare à l’entrepreneur qui ne payent pas cette rançon, son travail sera déclaré irrecevable même si celui-ci est de bonne qualité. Et que dire de l’administration locale, mairie, haut commissariat etc..., le papier des photocopieurs, l’encre, les petits fournitures, les factures diverses, tout est mis sur le dos de l’entrepreneur pendant le laps de temps de l’exécution d’un marche dans une localité : résultats c’est des toitures d’écoles emportés, des murs qui s’écroulent seulement quelques temps après, des sols troués tellement le ciment est mal dosé, des tôles de toiture qui se déchirent tellement l’épaisseur est léger etc....Ainsi va de la vie des entrepreneurs d’aujourd’hui au Faso.