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Burkina Faso : Les députés de la Vème Législature toujours privés de leurs droits !

17 février 2018, 11:37, par Jean Gabriel Yaméogo

Bonjour à tous,

Avant tout propos, je voudrais relever que les députés insurgés qui sont dans ce collectif sont des victimes collatérales de leurs collègues véreux. Ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment.

la situation misérables de ces anciens honorables est une leçon de démocratie pour les actuels honorables en particulier et pour nous tous en général. A savoir que l’on récolte ce qu’on a semé. Je suis d’accord qu’il faut trouver une solution heureuse à leur situation déplorable ayant plongé certains dans la mendicité. Seulement la régularisation de leur situation est dépendante de celle de la justice qui doit être rendue aux victimes ou ayant-droits des victimes du fait de leur incurie et leur appétit insatiable pour les "feuilles". Ces gens qui pleurnichent aujourd’hui n’ont pas eu un mot de compassion au début de leurs propos envers les victimes dont ils en sont moralement responsables. Quand on pense que des pères et mères de famille, contre cinq (5) millions, ont accepté de se faire internés à l’hôtel Azalaï (ex-hôtel Indépendance) pour voter cette loi scélérate, on reste estomaqués sur le degré de cupidité ou de "tube digestivisme" de certains hommes et femmes. De plus, le président du groupe parlementaire CDP et affiliés avait requis des procurations de tous leurs députés au cas où. Et ce qui devait arriver, arriva !

Si ces gens avaient encore une once de dignité, ils auraient du, d’abord demander pardon aux victimes et parents des victimes ainsi qu’à tout le peuple, et ensuite se terrer à jamais. Au lieu de cela, ils ont le culot de crier aujourd’hui à la victime. Ils fallait réfléchir par deux fois avant d’accepter comme des moutons de Panurge d’aller voter mécaniquement contre tout bon sens. Comme l’a dit le Président Laurent Koudou Gbagbo : "quand on t’envoie, il faut savoir t’envoyer toi-même".

Comme dit l’adage : "nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes". Vous avez la chance que le peuple des insurgés ne vous ait pas traduit en justice pour imposture, complicité de coups et blessures, crimes de sang et haute trahison. Je vous informe que vos délits ne sont pas encore prescrits ; donc ne réveillez pas les blessures à peine cicatrisées sous peine de subir le courroux du peuple et de rejoindre vos commanditaires sur les bancs des accusés.

A bon écouteur, salut !


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