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Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

12 février 2018, 14:38, par Adamus

@Burkindi
Tu ne connais pas l’histoire de ce pays. Combien de chefs mossi ont lutté contre le colonisateur ? Votre ancêtre Naba Boukari Koutou n’a t-il pas fui au Ghana à la moindre rumeur sur l’arrivée de la Colonne Voulet Chanoine. S’en est suivi la débandade de son armée "tigre en papier". La création de la Haute Volta trouve son origine dans la révolte Bwaba de 1916. Cette révolte s’est étendue au pays samo et au gourounsi voisins. Pour le colon, il fallait rapproché l’administration de l’administré, ce qui a abouti ;a la création de la Haute-Volta 3 ans plus tard. Le seul intellectuel mossi qui a lutté contre la colonisation Philippe Zinda Kaboré a été vite empoisonné par la chefferie traditionnelle moga dit-on. La reonstitution de la HV, on la doit aux intellectuels dont Philppe Zinda Kaboré. Le seul qui a joué un rôle dans la reconstitution de la Haute Volta parmi tous les Naba mossi est Naba Saga II. Celui-ci a effectivement milité pour la reconstitution de la Haute aux côtés Philipe Zinda Kaboré. Mais Naba Saga II ne peut effacer à lui l’histoire sombre de la chefferie moaga dans ce pays. D’ailleurs son fils qui lui a succédé Naga Kougri a tenté avec échec d’instituer une monarchie constitutionnelle en 1957. allez-y comprendre. Les pages sombres de la chefferie moaga dans ce pays, c’est notamment la fuite de NAba boukari Koutou au Ghana pendant que les autres peuples ont vaillamment résisté. Les pages sombres de la chefferie moaga, c’est égalment tous ces autres Naba qui ont pactisé avec le colon si bien qu’aucun intellectuel mossi n’a joué un rôle clé dans la lutte pour l’indépendance en dehors de Philippe Zinda Kaboré. L’indépendance de ce pays, on la doit au intellectuels issus dans autres ethnies : Daniel Ouezzin coulibaly, Nazi Boni, Joseph Ki-Zerbo, etc, Ce pays ne doit rien de particulier à la chefferie traditionnelle mossi. Bien au Contraire, la chefferie traditionnelle mossi est un problème qui empêche le Burkina de de développer et d’aller vers le progrès.


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