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Moogho Naaba Baongho : Les Koglwéogos y étaient pour la présentation des vœux du nouvel an

12 février 2018, 10:28, par MOREBALLA

Autant que chaque entité respecte les us et coutumes des uns et des autres et surtout relative aux zones de résidence ; on ne peut pas interdire à un quelconque groupe de citoyen de prendre en charge de manière responsable leur propre sécurité au regard de la défaillance flagrante de l’état sur ce sujet. Aussi, le changer plausible aux koglwéogos et dozos dans la zone ouest réside à l’équilibre des forces. Hier les dozos dictaient la préséance et aujourd’hui cette hégémonie est mise en mal par une autre entité mieux organisé et nettement plus aisée. Tous ceux qui savent percevoir les dangers de cohabitation (autochtone et allogène), appréhendent de manière limpide une instabilité évidente dans l’ouest du Faso bien avant la venue des koglwéogos dans cette zone du Burkina. Les dozos que sont les autochtones, le groupe ethnique constitué en grande majorité par les allogènes que sont les koglwéogos, cette dualité évidente au plan sociologique, économique, "groupe armé" ne peut poser les vecteurs d’une crise profonde aux relents insoupçonnés. Longtemps les forces informelles des autochtones que sont les dozos, se voient disputer leur autorité sécuritaire et de la crainte et/ou de la respectabilité qui leur était dévolue. Le danger dans l’ouest du Burkina est évidente sans ou avec les koglwéogos. Tous les ingrédients pour une crise entre autochtones et allogènes sont réunis et les koglwéogos en pourraient être le déclic. Ce que nous pouvions dire, la loi sur le foncier en est aussi un ameublement au décor de la scène d’insécurité ; et surtout par la réussite économique des allogènes reconnus travailleurs et entreprenants.


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