Humeur : Une crise institutionnelle en gestation au ministère de la santé
1er février 2018, 09:32, par
Mazawa
Quand on parle de concours il n’est plus question de niveau mais d’un nombre que l’on cherche. Si l’Etat veut recruter 100 infirmier sur 110 candidats disponibles, même si c’est seulement 5 personnes qui ont le niveau, l’Etat recrutera toujours ses 100 infirmiers. Voilà pourquoi vous avez souvent des instituteurs qui enseignent sans être capable d’écrire une phrase sans faute, ou encore des infirmiers qui sont incapables prendre la tension de leur patient. C’est une triste réalité au Burkina. Ce problème a commencé depuis que nous avons opté pour une éducation de quantité et non de qualité. Ainsi depuis le primaire, les enfants passent sans réellement avoir le niveau.
Quand on parle de concours il n’est plus question de niveau mais d’un nombre que l’on cherche. Si l’Etat veut recruter 100 infirmier sur 110 candidats disponibles, même si c’est seulement 5 personnes qui ont le niveau, l’Etat recrutera toujours ses 100 infirmiers. Voilà pourquoi vous avez souvent des instituteurs qui enseignent sans être capable d’écrire une phrase sans faute, ou encore des infirmiers qui sont incapables prendre la tension de leur patient. C’est une triste réalité au Burkina. Ce problème a commencé depuis que nous avons opté pour une éducation de quantité et non de qualité. Ainsi depuis le primaire, les enfants passent sans réellement avoir le niveau.