Décès de KABORE/TRAORE Ouo Lucie Thérèse Bernadette : Faire-programme

Tout d’abord mes sincères condoléances à la famille naturelle de Mme KABORÉ/ TRAORÉ LUCIE, car la famille n’est pas une question de sang. C’est la question de qui te tient la main le jour où tu en as le plus besoin.
Permettez-moi de paraphraser Hamadou Hampaté Bâ : Le décès d’une vieille personne en Afrique est un grand baobab qui brûle. Feue Lucie a expérimenté l’incompréhension, a souffert pour mettre sur pied l’Association des Veuves et orphelins devenue plutard une Fondation. Elle a lutté contre vents et marées mais l’essentiel de toute lutte ce sont les fruits. Aujourd’hui, nombreux voire innombrables sont les fruits produits par l’arbre qu’elle a contribué à planter.
Feue tantie Lucie a été une cheville ouvrière dans mes travaux de recherche pour ma thèse intitulée Powkuolo ou viduité chez les Dagara, 1992. C’est avec une grande peine que je viens d’apprendre son départ vers le Père. Bien chère feue Tantie, nous te disons au revoir et à bientôt et une fois arrivée chez nos ancêtres ne nous oublie pas, nous qui sommes en route dans cette vallée de larmes, de vicissitudes et d’avartars. Bien chère feue Tantie bien aimée RIP et je vous invite toutes et tous à observer une minute de silence puis une prière pour cette grande Dame, ce BAOBAB qui vient de tomber mais les racines vont continuer de nous irriguer. Ton fiston depuis le Royaume d’Espagne, nous célébrerons ici une messe pour ton âme. Feue Tantie bien chérie et aimée RIP.