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Plainte dans l’affaire "tranquilos" : Convoqué à la gendarmerie, Zéphirin Diabré appelle à une pleine application de la loi contre le ministre Simon Compaoré

3 janvier 2018, 07:51, par Elie

Les contradictions ont commencé à se manifester au sein de l’opposition concernant la plainte d’adversité politicienne contre le ministre de la sécurité Simon Compaoré. En effet, après l’audition du président de l’UPC, Zéphirin Diabré le 2 janvier2018 à la gendarmerie de Paspanga à Ouagadougou,un des responsables de l’UPC,Rabi Yaméogo a déclaré par voie de presse, que bien que la plainte soit relative aux actes de députés frondeurs de l’UPC, c’est l’ensemble des partis membres du Chef de file de l’opposition politique(CFOP) qui a motivé le dépôt de la plainte. Que veut-il insinuer par-là ? Qu’il faut entendre aussi les responsables des autres partis membres du CFOP ?La légèreté du fond de la plainte est évidente ,en comparaison avec les actes répréhensibles de violences verbales et physiques exercés par des militants de l’UPC contre leurs camarades parlementaires frondeurs. La balance pèse clairement contre l’UPC, très lourdement. M.Yaméogo fait savoir que les frondeurs ont proféré des menaces contre responsables et militants de l’UPC. Certes, mais ce sont des menaces verbales contrairement aux actes de vandalisme commis par des militants de l’UPC contre les députés frondeurs et leurs domiciles, dont des images comme preuves ont été présentées par des médias. Les autres partis membres du CFOP ne sauraient assumer ces comportements violents dont ils ne sont pas responsables. Le ministre de la sécurité est bel et bien dans son rôle pour ses interventions et actions de sécurisation des domiciles des députés frondeurs de l’UPC pour éviter les drames surtout que des militants de l’UPC proféraient des menaces de mort contre les frondeurs. Les responsables et militants de l’UPC doivent assumer pleinement leurs agissements violents. S’ils étaient réellement légalistes, ils auraient dû ester d’abord en justice pour que le droit soit dit sur les actes de dissidence des 13 députés frondeurs. Ils visent plutôt des règlements de comptes politiciens en s’attaquant d’abord au ministre de la sécurité et ensuite au Chef de l’Etat. Ces 2 hommes ne se laisseront pas divertir par des agissements ambigus et pleins de contradictions d’une opposition en manque de programme de développement.


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