Avortement au Burkina : Lever le tabou et poser enfin le débat
26 décembre 2017, 10:35, par
savabrah
Finalement le débat mérite bien d’être posé publiquement afin d’avoir un avis tranché. En lisant les ’’pro’’ et les ’’anti’’ avortements, on serait tenté de donner raison à chaque partie.
A mon avis, les questions spirituelles et socioculturelles qui militent contre la pratique et qui s’appuient sur l’innocence du fœtus dans la justification l’avortement sont bien fondées.
Cependant, une grossesse qui est le résultat d’un viol pose problème dans le maintien de cette grossesse, surtout si le/les auteur(s) du viol n’est (ne sont) pas connu(s). Pour l’inceste, je crois que c’est un autre problème : soit la famille n’a pas joué son rôle de socialisation (éducation, inculcation des normes et valeurs, contrôle, etc.), soit il y a un problème de santé (mentale) qui se pose. Et dans tous les cas, la victime (souvent la femme avec grossesse) ne doit pas en supporter ’’seule’’ ni le prix, ni la charge.
Enfin, si le fœtus a des déformations ou si la santé de la mère est mise en danger par la grossesse, on peut comprendre qu’on sauve celle-ci en pratiquant l’avortement et ce, dans des conditions de sécurité garantie.
Finalement le débat mérite bien d’être posé publiquement afin d’avoir un avis tranché. En lisant les ’’pro’’ et les ’’anti’’ avortements, on serait tenté de donner raison à chaque partie.
A mon avis, les questions spirituelles et socioculturelles qui militent contre la pratique et qui s’appuient sur l’innocence du fœtus dans la justification l’avortement sont bien fondées.
Cependant, une grossesse qui est le résultat d’un viol pose problème dans le maintien de cette grossesse, surtout si le/les auteur(s) du viol n’est (ne sont) pas connu(s). Pour l’inceste, je crois que c’est un autre problème : soit la famille n’a pas joué son rôle de socialisation (éducation, inculcation des normes et valeurs, contrôle, etc.), soit il y a un problème de santé (mentale) qui se pose. Et dans tous les cas, la victime (souvent la femme avec grossesse) ne doit pas en supporter ’’seule’’ ni le prix, ni la charge.
Enfin, si le fœtus a des déformations ou si la santé de la mère est mise en danger par la grossesse, on peut comprendre qu’on sauve celle-ci en pratiquant l’avortement et ce, dans des conditions de sécurité garantie.