Burkina Faso : « La visite du président français est une marque de confiance pour le pays… », ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry

Normal ! Toute visite de haut niveau ici est une visite en terres néocoloniales. Après les "Kwassa Kwassa" qui ramène "du comorien" cette espèce de poisson migrateur depuis les Comores (des êtres humains qui ne sont rien moins que de la matière première pour lui), on peut douter de quelles considérations "Le Jupiter français" nourrit pour ses nègres couchés d’Afrique dite d’Outre mer ? Celui là même qui n’a que mépris pour son propre peuple de France, traité de fainéants, d’hypocrites, de jaloux et de fouteurs de merde.
En bon Françafricain, que le ministre Barry de C.R. Kaboré se rassure. Lui qui, au fort de la crise de transition de 2014 au Burkina-Faso, pontifiait sur toutes les chaines de télévision française, invité à éclairer tout l’Occident impérialiste sur la nouvelle page démocratique en instance d’écriture au Faso.
Qui aurait douté qu’il n’était qu’un porte voix ? Depuis plus rien de l’éclaireur des consciences qu’il a cru incarner ! Et lors de cette rencontre avec la diaspora, le journaliste Barry et conférencier du jour, n’a pas fait état de son état social : petit bourgeois libéral, multimillionnaire, propriétaire de chaine-radio et ancien conseiller du Bachagal de Guinée ; et on a compris aussi qu’il avait ses entrées au sommet de l’Etat sécuritaire Compaoré.
Mais depuis qu’il est arrivé aux affaires en tant que ministre des affaires étrangères de son Etat, l’homme incarne à nos yeux, le vieux matériel politique caractéristique des néocolonies d’Afrique ; ce vieux matériel prompt à vendre son âme au diable pourvu que celui-ci soit mieux offrant. Toute chose que A. Barry a caché lors de cette rencontre avec la diaspora à Paris.
Et on attend toujours de voir les ruptures qu’il oserait par rapport à la diplomatie néocoloniale des Compaoré, Kaboré, Diallo (paix à son âme) et autres !
Ainsi vont nombre d’hommes politiques sous nos cieux ! Et Macron pourra dormir tranquille en cette havre de sommeil néocolonial qu’est Kossiam à Ouagadougou ! Et c’est le même sommeil qui l’attend à Abidjan où des conciences et des têtes vides sont aux affaires !
Na an lara, an sara !