Education : Repenser notre école pour l’articuler avec nos réalités socio-économiques
13 novembre 2017, 08:04, par
Pazitiba Paul Ouédraogo
Bravo cher ami pour ce courage qui n’habite pas de nombreux cadres et décideurs du système éducatif national. Les thèmes que vous évoquez sont malheureusement justes en ce sens que notre système éducatif n’est pas articulé sur les axes du développement économique national et cela depuis les indépendances de façade de 1960 à nos jours. Il est encore plus angoissant de noter qu’aucun pays au monde ne s’est développé à partir de la culture d’autres contrés à savoir la langue ; aujourd’hui au Burkina Faso, tel que le système éducatif est géré, c’est comme si notre salut réside dans le français avec un mépris nauséabonde de la soixantaine de langues que le pays connait. Il est évident que nous avons raté le coche depuis belle lurette ; mais nous pensons que des décisions majeures doivent être prises au plus tôt pour l’utilisation de nos langues pour la formation à partir du primaire jusqu’à l’université, en y intégrant l’agriculture, l’élevage, la gestion de l’environnement etc. C’est à cette condition que le Burkina se développera.
Bravo cher ami pour ce courage qui n’habite pas de nombreux cadres et décideurs du système éducatif national. Les thèmes que vous évoquez sont malheureusement justes en ce sens que notre système éducatif n’est pas articulé sur les axes du développement économique national et cela depuis les indépendances de façade de 1960 à nos jours. Il est encore plus angoissant de noter qu’aucun pays au monde ne s’est développé à partir de la culture d’autres contrés à savoir la langue ; aujourd’hui au Burkina Faso, tel que le système éducatif est géré, c’est comme si notre salut réside dans le français avec un mépris nauséabonde de la soixantaine de langues que le pays connait. Il est évident que nous avons raté le coche depuis belle lurette ; mais nous pensons que des décisions majeures doivent être prises au plus tôt pour l’utilisation de nos langues pour la formation à partir du primaire jusqu’à l’université, en y intégrant l’agriculture, l’élevage, la gestion de l’environnement etc. C’est à cette condition que le Burkina se développera.