Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?
14 octobre 2017, 10:46, par
Sidpawalemdé Sebgo
Hum... Faites pardon, la question n’est pas de "détruire" le chef d’un parti. Qu’il s’appelle Roch Kaboré, Bado Laurent ou Zéphirin Diabré, un parti politique ne saurait se limiter à une personne ou à son entourage proche ou être "sa chose" animée par une pensée unique.
Ce sont des milliers de Burkinabè qui ont voté pour l’UPC aux législatives de 2015, et un grand nombre d’entre eux ne connaissent pas Zéphirin Diabré mais leur candidat local qu’ils ont soutenu. Vouloir faire du mandat électif la "propriété" du chef de parti serait donc une aberration. Par contre, l’élu doit effectivement rendre compte à sa base et lui expliquer son positionnement que ce soit par conférence de presse ou assemblée, ce que je crois qu’ils ont fait. Mais certainement pas obéir à des activistes souvent d’une autre circonscription venant mettre des domiciles en état de siège.
Le compte est relativement simple : L’UPC a obtenu 33 sièges de députés. 13 députés représentent environs 40% des députés de l’UPC, soit théoriquement 40% des électeurs. Qu’ils ne soient pas écoutés et pris en compte par la direction de leur parti est pour le moins étonnant, pour ne pas dire troublant.
On se demande alors si ce n’est pas la direction du parti qui devrait se remettre en cause au lieu de vouloir "démissionner" ceux qui ont d’autres opinions ? Un député du peuple devrait fermer sa bouche et suivre le "chef" au pas, ou démissionner ? Ou bien ce n’est pas la démocratie qui est pratiquée dans nos partis ?
Le plus simple pour tous à l’UPC est de se mettre autour d’une table pour discuter au lieu d’user d’intimidation et d’accusations. Ce parti a donné trop d’espoir à beaucoup de Burkinabè pour se diviser aussi lamentablement...
Hum... Faites pardon, la question n’est pas de "détruire" le chef d’un parti. Qu’il s’appelle Roch Kaboré, Bado Laurent ou Zéphirin Diabré, un parti politique ne saurait se limiter à une personne ou à son entourage proche ou être "sa chose" animée par une pensée unique.
Ce sont des milliers de Burkinabè qui ont voté pour l’UPC aux législatives de 2015, et un grand nombre d’entre eux ne connaissent pas Zéphirin Diabré mais leur candidat local qu’ils ont soutenu. Vouloir faire du mandat électif la "propriété" du chef de parti serait donc une aberration. Par contre, l’élu doit effectivement rendre compte à sa base et lui expliquer son positionnement que ce soit par conférence de presse ou assemblée, ce que je crois qu’ils ont fait. Mais certainement pas obéir à des activistes souvent d’une autre circonscription venant mettre des domiciles en état de siège.
Le compte est relativement simple : L’UPC a obtenu 33 sièges de députés. 13 députés représentent environs 40% des députés de l’UPC, soit théoriquement 40% des électeurs. Qu’ils ne soient pas écoutés et pris en compte par la direction de leur parti est pour le moins étonnant, pour ne pas dire troublant.
On se demande alors si ce n’est pas la direction du parti qui devrait se remettre en cause au lieu de vouloir "démissionner" ceux qui ont d’autres opinions ? Un député du peuple devrait fermer sa bouche et suivre le "chef" au pas, ou démissionner ? Ou bien ce n’est pas la démocratie qui est pratiquée dans nos partis ?
Le plus simple pour tous à l’UPC est de se mettre autour d’une table pour discuter au lieu d’user d’intimidation et d’accusations. Ce parti a donné trop d’espoir à beaucoup de Burkinabè pour se diviser aussi lamentablement...