Collège d’enseignement général de Dapouri : Quatre ans d’existence, toujours pas de bâtiments officiels

Avec ce genre de chose, le Burkina sera de moins en moins respecté partout dans le monde. En ce 21ème siècle, voir ça dans un pays (fut-il pauvre) où des centaines de millions voire de milliards sont détournés au quotidien, ça fait très, très mal et ça fait très, très honte. Disons-nous la vérité ; la haute-volta de nos pères, malgré tout ce qu’on a pu leur reprocher, se montrait beaucoup plus digne et plus respectable à la face du monde que notre Burkina d’aujourd’hui que nous vouons à un délabrement inacceptable et indigne de nous, surtout en milieu rural. Un CEG dans un tel état sans compter les écoles en plein air ou sous paillotes, les dispensaires lézardés et délabrés sans le moindre équipement, des bâtiments abritant des services de l’Etat, police, gendarmerie et j’en passe...sales et délabrés et même parfois sans mobilier de bureau. J’aimerais savoir l’effet que tout ce délabrement fait chez nos dirigeants qui laissent des millions et des milliards partir en détournements, en corruption, en gabegie... Maani sougouri yaa, sam pa rin waa, yand na kou tondo.