Accueil > ... > Forum 1175607

Rentrée judiciaire 2017-2018 : Le REN-LAC souhaite que la justice burkinabè présente désormais une image immaculée

3 octobre 2017, 03:24, par King

Cet extrait de cet écrit est d’une vérité capitale pour la paix vraie dans notre pays : "Considérée comme le ciment de la société, la justice est l’institution vers laquelle tous les citoyens notamment les plus faibles (la veuve et l’orphelin) sont censés se tourner quand ils s’estiment lésés. Ce qui fait d’elle l’un des garants de la cohésion sociale dans une nation. De ce point de vue, elle doit être au service du citoyen lambda et montrer tous les gages suffisants pour une bonne administration de la justice dans la société."

Pour que les rancœurs et frustrations accumulées,la soif de justice,le déni de justice soient soldés,il faut qu’une justice impartiale pour tous soit rendue, même si le ciel doit s’écrouler.Que les coupables soient condamnées et que les non-coupables soient acquittés.

Il faut que la justice ait un(e) communicateur (trice) de justice,comme dans le système judiciaire anglosaxonne, afin de démystifier le jargon judiciaire pour le rendre compréhensible par tous .Il ne faut pas attendre l’approche des commémorations des dates sensibles pour que la justice militaire tout comme civile, fasse des conférences de presse.C’est comme si ces conférences de presse ont une connotation politicienne ou de diversion.Bonne rentrée judiciaire. Et que l’esprit des juges de la Cour suprême kényane présidée par David Maraga ;l’esprit de Lycurgue,digne juge de Sparte,et non de Solon visitent les acteurs de notre justice.Parlant de ces deux juges dont fait cas Nicolas Machiavel (1531),voici le passage qui leur concerne : "(...)Aussi tous les législateurs renommés par leur sagesse, ayant reconnu le vice inhérent à chacun, ont évité d’employer uniquement un de ces modes de gouvernement ; ils en ont choisi un qui participait de tous, le jugeant plus solide et plus stable, parce que le prince, les grands et le peuple, gouvernant ensemble l’État, pouvaient plus facilement se surveiller entre eux. Parmi les législateurs qu’ont illustrés de semblables constitutions, le plus digne d’éloges est Lycurgue. Dans les lois qu’il donna à Sparte, il ont tellement contrebalancer le pouvoir du roi, des grands et du peuple, qu’à sa grande gloire l’État se maintint en paix pendant plus de huit cents années.

Il arriva le contraire à Solon, qui dicta des lois à Athènes, et qui, pour n’y avoir établi que le gouvernement populaire, ne lui assura qu’une existence tellement éphé-mère, qu’avant sa mort même il vit éclore la tyrannie de Pisistrate. Quoique ensuite les héritiers du tyran eussent été chassés au bout de quarante ans, et qu’Athènes eût recouvré sa liberté, comme on se borna à rétablir le gouvernement de Solon, il ne dura pas plus d’un siècle, malgré les amendements qu’on y fit pour le consolider et pour réprimer l’insolence des grands et la licence de la multitude, deux vices auxquels Solon n’avait point assez fait attention : aussi, comme il ne fit intervenir dans sa constitution ni l’autorité du prince, ni celle des grands, Athènes n’eut qu’une existence extrêmement bornée eu comparaison de Lacédémone.(...)"Discours sur la première décade de Tite-Live,II-LA THÉORIE DES GOUVERNEMENTS ;page 7,version numérique.


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés