Accueil > ... > Forum 1170353

Campagne cotonnière 2017-2018 dans la zone de Bobo-Dioulasso : Le DG de la SOFITEX satisfait

22 septembre 2017, 18:00, par KONE

Le marché mondial du coton se caractérise par la volatilité des cours avec une tendance à long terme orientée à la baisse.la culture du coton est stratégique et vitale pour les économies des pays d’Afrique au sud du sahara réduisant la pauvreté sur l’ensemble des populations rurales créant de l emploi et de la richesse dont se partage l’ensemble des opérateurs de la filière cotonnières les banques le fisc les transporteur l état les cultivateurs de coton etc c’est environ trois cent milliards de francs CFA qui sont injectés chaque annee dans l’économie Burkinabé par le coton en multipliant la production par deux tout simplement en passant d’un rendement d’une tonne a deux tonnes en moyenne sur les cinq cent mille hectare ensemencés chaque année on est atteint 1millions de tonnes soit le double des trois cent milliards d’entrée de devise chaque année Mieux en dotant les plus gros producteurs de système d’irrigation au goutte a goutte et en travaillant durant la saison sèche pour produire du coton et faire l’irrigation d’appoint en saison pluvieuse pour les caprices pluviométriques dans le temps et dans l espace on améliore la production de façon considérable , réduit la pauvreté creer de la richesse qui se repartie sur l ensemble du tissu économique . la BAD et la banque mondiale l AFD doivent nous aider a y parvenir
nous devons aussi transformer notre production en fil avant de l’exporter pour creer de la valeur ajoutée et de l’emploie nombreux dans le pays avant d’exporter auprès des filateurs ou intermédiaires
Le rendement mondial moyen a pulvérisé son record antérieur et la production a fait un bond de 27 % pour dépasser 26 millions de tonnes de fibre. Les conditions climatiques extrêmement favorables ne peuvent à elles seules expliquer un tel accroissement du rendement. L’utilisation croissante de nouvelles technologies, notamment les biotechnologies, améliore la productivité, ce qui réduit les coûts de production et soutient l’offre. L’expansion de nouvelles zones de culture contribue également à l’augmentation de la production. En raison de son importance vitale pour les économies de nombreux pays en développement (PED), La consommation finale de coton dépend de la croissance économique et des prix relatifs des fibres. . L’utilisation industrielle de coton se déplace inexorablement des pays industrialisés vers les pays d’Asie. La Chine est le moteur de l’accroissement de la consommation industrielle mondiale de coton depuis 1998. Le solde net des échanges extérieurs de la Chine est le principal facteur explicatif des variations interannuelles des cours du coton.
L’irrigation du coton
Le coton représente 2,5 % des surfaces cultivées. C’est le troisième consommateur d’eau d’irrigation de la planète après le riz et le blé, avant le maïs et les fruits et légumes.
Il faut, selon les techniques utilisées, entre 5400 et 19000 litres d’eau pour produire un kilo de coton alors que 1650 litres "seulement" sont nécessaires pour un kilo de blé et 3700 litres pour un kilo de riz. La culture du coton nécessite 120 jours arrosés pour assurer la croissance, puis un temps sec et beaucoup de soleil pour permettre l’ouverture des capsules et éviter le pourrissement de la fibre.

Dans de nombreux pays le coton (Gossypium spp.) est l’une des cultures les plus importantes. La culture du coton fournit non seulement des fibres pour l’industrie textile, mais joue également un rôle dans l’alimentation, grâce à ses graines, riches en huile et en protéines.
Environ 350 millions de personnes sont engagées dans la production de coton, à la ferme, dans le transport, l’égrenage, le pressage et le stockage.
La Chine consomme 40 % de la production mondiale de coton brut.
En termes de production mondiale du coton, c’est la récolte de la fibre avant tout. La production mondiale actuelle de graine de coton est de 25,5 millions de tonnes et est passée à 34,8 millions d’hectares.
La Chine, les Etats-Unis et l’Inde sont les producteurs les plus importants et représentent près de 60 % de la production mondiale.
Autre gros producteur mondiale : le Pakistan. L’Australie et l’Egypte produisent la meilleure qualité de coton du monde. Le coton est produit dans plus de 100 pays représentant 40 % du marché mondial de la fibre.
Les Etats-Unis et Israël sont les deux pays producteurs de coton où les coûts sont les plus hauts. Les principaux exportateurs mondiaux de coton sont les Etats-Unis, l’Ouzbékistan, le Brésil et l’Australie.
La demande mondiale a augmenté de façon constante depuis les années 50 à un taux de croissance annuel moyen de 2 %. Près de 53 % du coton produit dans le monde est subventionné.
Il faut noter qu’il y a deux types de culture du coton :
• La culture pluviale : elle se pratique dans des régions qui connaissent une saison des pluies abondantes indispensable à la croissance du coton (Afrique subsaharienne), Inde, Chine). L’irrigation complémentaire est donc limitée.
• La culture irriguée : elle offre un rendement jusqu’à 3 fois supérieures car l’apport en eau est régulier. Plus de 50 % du coton cultivé dans le monde est irrigué. Soulignons que l’eau est une ressource de plus en plus rare et que ce type de culture se fait au détriment des autres cultures vivrières moins gourmandes en eau.
L’irrigation goutte à goutte et l’irrigation fertilisante pour la culture du coton s’est avérée techniquement faisable et économiquement viable et bénéfique dans de nombreux pays.
L’irrigation goutte à goutte dans de nombreuses situations agroécologiques enregistre un rendement plus élevé (15 à 30 %) ainsi qu’une économie d’eau (30 à 45 %) et une amélioration de la qualité des peluches en comparaison de l’irrigation par sillon classique, aspersion et méthode d’irrigation par pivot central. En Turquie, avec l’irrigation de 11 hectares de coton par goutte à goutte, le rendement en graines de coton est passé de 5,5 à 5,8 tonnes/ha (33% de plus que par sillon) et on a enregistré une économie d’eau de 30 %, d’énergie de 20 % et de coût de main-d’oeuvre de 15%.
Pour des rendements élevés, les besoins saisonniers en eau des cultures de coton ont été estimés de 350 à 900 mm/ha selon diverses conditions climatiques et la longueur variable de la saison de croissance (150-210 jours) avec un taux d’évapotranspiration journalier moyen de 4 à 8 mm/jour. Le calendrier des irrigations utilisant soit le taux de croissance journalier ou la mesure potentielle de l’eau des feuilles grâce à la chambre de pression a permis l’utilisation efficace de l’eau, des engrais et des intrants énergétiques.
Le coton est gourmand en nutriments. .
Les autres meilleures pratiques de gestion comprennent les calendriers d’irrigation, la protection des cultures contre le vandalisme et les maladies, besoin basé sur la gestion des mauvaises herbes, la défoliation, la récolte et post-opérations de récolte afin de minimiser les pertes de rendement.
Le Burkina Faso est un pays d’Afrique de l’Ouest Sahélien enclavé d’une superficie de 273 187 km2. Sa population est estimée à 18.365.123 millions d’habitants en 2014. Le taux de croissance réel du PIB y était de 4,1 % en 2015.
Le secteur agricole est une composante importante de l’économie du Burkina Faso. Il emploie près de 90 % de la population active et contribue pour près de 40 % au PIB (agriculture 25 %, élevage 12 %, foresterie et pêche 3 %). En plus du coton, qui domine les exportations agricoles, le pays commercialise des céréales, des légumineuses et des produits de l’élevage en Afrique de l’Ouest.
Selon le rapport général de la campagne 2014/2015, le coton occupait la plus grande superficie parmi les cultures de rente avec 651 294 ha soit 42,1 %, suivi par le sésame et de l’arachide avec respectivement 32,7 % et 24,3 %. Au terme de la campagne 2015/2016, la production burkinabè de coton graine a enregistré un recul de 18%, en n’atteignant que 581 000 tonnes (Agenceecofin, 2016). Le coton demeure la principale source de revenus de la population rurale. La production de coton, ayant recours à la mécanisation agricole, induit également un effet positif sur la production des cultures vivrières telles que le maïs, le sorgho et le mil à travers l’arrière effet positif de l’engrais coton sur ces productions vivrières. (sba-ecosys-cedres, 2011).
Cependant, cette culture demeure, comme c’est le cas dans les autres pays de l’Afrique de l’Ouest, peu compétitive par rapport à la concurrence internationale et beaucoup de contraintes ont pesé lourd sur le système de production actuel. Parmi les problèmes enregistrés, il y a lieu de citer les faibles performances des facteurs de production y compris la motorisation agricole.


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés