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Commune de Ouagadougou : Une croisade contre la divagation des animaux

11 septembre 2017, 13:15, par Ma soeur

Ma soeur Zoundi Léontine, votre analyse est pertinente. Vous décrivez parfaitement la réalité de Ouagadougou. Pour que Ouaga ait l’allure d’une ville et mieux, d’une capitale, il nous faudra du temps. Il nous faudra une vraie stratégie d’actions de viabilisation et d’assainissement comme vous le soulignez et surtout beaucoup d’éducation et de sensibilisation des habitants.
Vous parlez des 6 mètres nauséabonds avec des élevages anarchiques de toutes sortes d’animaux : porc, mouton, âne, cheval, volaille, bœuf et c’est du vécu au quotidien, je vous l’accorde. Il y a aussi les chiens et chats errants et même aussi des hommes et des femmes errants. Dans ce Ouaga qui n’a plus du tout l’allure d’une capitale, on trouve de tout sur la voie publique. Animaux et humain qui compromettent dangereusement la circulation sans compter les charrettes et les tricycles qui eux aussi déambulent au hasard comme tout le reste.
Avant même de faire des lotissements sauvages en repoussant les villageois périphériques dans leur retranchement, nos experts ici au Faso, ne savent pas creuser et entretenir des caniveaux, indispensables pour l’écoulement des eaux de pluie et donc pour l’assainissement de la voie publique et des habitations. Quand il pleut à Ouaga, à Bobo et même partout au Burkina, c’est le potopoto et l’accumulation des sachets et des déchets partout. La gestion des déchets n’est vraiment pas maitrisée chez nous. C’est à vomir !
Que dire de nos routes défoncées et ravinées par les eaux de pluie qui causent des accidents à tout va, notamment quand personne ne respecte le code de la route. Les panneaux de signalisation sont un décor ni plus, ni moins.
Oui, je suis d’accord avec vous, Ouaga est un conglomérat de petits villages avec des villageois en majorité, surtout dans sa périphérie. Ces personnes doivent être accompagnées en effet dans leurs activités ou dans leur reconversion professionnelle et doivent être sensibilisées constamment afin qu’elles comprennent qu’elles sont désormais intégrées dans une zone urbaine où on ne peut pas se comporter comme dans un village. Il faut la même chose à Bobo qui n’a rien non plus d’une capitale économique.


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