Accueil > ... > Forum 1161911

Crise à l’hôtel Silmandé : L’Unité d’Action Syndicale aux côtés des agents licenciés de l’hôtel

8 septembre 2017, 15:49, par L’Oeil du Peuple

le médecin après la mort.Qui a approuvé et signé le code de travail actuellement en vigueur ?Ce sont nos syndicats qui ont approuvé et signé l’actuel code de travail en 2008 alors qu’ils savaient que ce code était contre les intérêts des travailleurs,surtout du privé.Ce code de 2008 donne tout le pouvoir à l’employeur de faire ce qu’il veut du travailleur,et il n’y a rien.Ce code qui est une matraque pour le patronat, a rendu précaire l’emploi au BURKINA.Le patronat fait ce qu’il veut du travailleur et il n’ y a rien,point barre.J’en veut aux syndicats qui sont à l’origine du bâillonnement des travailleurs par leurs employeurs.On ne sait pas si en 2008 les syndicats ont été drogués ou corrompus par le gouvernement d’alors afin d’emmener les syndicats à signer ce code.Tant que le code actuel ne sera pas révisé,l’emploi sera toujours précaire au BURKINA FASO et il n’y aura rien.Pourquoi avant 2008 les employeurs ne licenciaient pas de façon abusive ?Parce qu’ils savaient lorsqu’ils licenciaient abusivement un travailleur,ils le dédommageaient à des coups de millions.Donc il fallait réfléchir par mille fois avant de licencier un travailleur à l’époque.Aujourd’hui dans nos entreprises les licenciements sont devenus monnaie courante car le plafond de dédommagement est de 18 mois de salaires. Et aucun travailleur licencié ne peut avoir le montant de ça dédommagement du à la faiblesse de notre justice.Le véritable problème des travailleurs aujourd’hui c’est le code de travail.Et le grand service que les syndicats peuvent rendre à leurs frères travailleurs,c’est de faire réviser dans les meilleurs délais ce chiffon du code de travail.Sinon,le patronat fera ce qu’il voudra du travailleur un asservissement.


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés