Eliminatoires Coupe du monde 2018 : Le Burkina fait l’essentiel face au Sénégal (2-2)
6 septembre 2017, 21:52, par
Karissa
Hommage aux Etalons
Dans cette cuvette qui porte un nom, arène de gladiateurs des temps modernes, en ce jour incertain, le temps a suspendu sa course. Au galop des Etalons manquera la cadence d’un sabot, les fauves entendent rugir pour libérer leurs poumons à Dakar comprimés. Un cerceau dense entoure les acteurs : ils sont des milliers dont le cœur bat le warba des dizaines le mbalak.
Le gardien du duel ordonne. Galops et bonds s’entremêlent au gré des pirouettes d’un astre étourdi. Les premières gouttes de sueur commencent à perler sur les visages juvéniles, lorsqu’une puissante clameur part des gradins et explose en feu d’artifice, entendue de loin. Un filet a tremblé, œuvre d’un enfant prodige revenu du lointain glacial pour la Patrie et qui, après quelques gracieux slaloms, entre deux Lions, interroge son pied gauche. Le brassard noir n’aura pas été porté pour rien !
Passe trois fois le temps déjà consommé. Un rugissement glace les veines, on ne s’amuse pas avec un Lion blessé. Peu avant la trêve, le gardien des règles du jeu, sans doute trahi par des yeux trop écarquillés, renvoie un vaillant combattant, pour des fautes non commises. Les jeux se poursuivent, c’est la règle du jeu !
Que fera le maître d’ouvrage pour que son édifice ne s’effondre pas ? Qu’il puise donc dans le sac magique de ses sciences ! Sonne l’heure de la dernière et décisive partie. A affronter pour les enfants, la fatigue du récent duel et le surnombre de l’adversaire pour près d’une heure. Pour leur malheur, un Lion à l’affût, après un premier échec, et pour laver les critiques de Dakar, prend au dépourvu le dernier rempart et viole encore la lucarne. Le temps convenu tire à sa fin. Les archives vont-elles mentir ? Un droit de réparation est reconnu aux intrépides du jour pour une faute adverse. A cette distance, quelles chances ? Le spécialiste prend position, jauge la distance et toise le dispositif en face. Que va lui souffler à l’oreille le N° 21 alors que le Général est négligemment adossé au montant, avec un regard condescendant sur le champ de bataille ? Quel bouquet final as-tu préparé, mon Général ? Un boulet de canon part, la cible est atteinte, l’exploit s’est répété, le pied gauche magique porte toujours son nom, ave Magister !
Quoi d’autre que le sens du patriotisme pour expliquer l’issue de l’affaire ? Figure emblématique de ce don de soi total, à concurrence de la mort pour la Patrie, l’effondrement à quelques pas du théâtre des opérations, de celui-là qui, blessé, refusa de quitter le champ du combat. Par vos actes vous récolterez sonnets ou sifflets.
Honneur et gloire à vous, jeunes hommes ! Vous nous avez rappelé de qui nous sommes les descendants. Nous avons compris votre enseignement.
Quel est ciel ce guerrier au milieu des géants
Qui se dresse et défie sans trembler les titans ?
Etalon du Faso est son nom ô grands dieux
Il n’a peur de personne, ni de rien faites vos jeux.
Etalon au galop, au galop Etalon !
Retentissent tes sabots, tiennent fermes tes crampons !
Par-devant le ballon, tremblera le filet !
Avec toi la Nation, jusqu’au coup de sifflet.
Burkina dans le monde, ne jamais reculer
Galoper vers la gloire, remporter le trophée
C’est cela le travail, qui appelle ton honneur
Nous parents et amis, te portons dans nos cœurs.
Déposez jeunes filles des lauriers sur leurs têtes
Remplissez les belles coupes, que commence la fête
Des louanges aux héros, ces vainqueurs des arènes
Valeureux descendants d’authentiques rois et reines.
Hommage aux Etalons
Dans cette cuvette qui porte un nom, arène de gladiateurs des temps modernes, en ce jour incertain, le temps a suspendu sa course. Au galop des Etalons manquera la cadence d’un sabot, les fauves entendent rugir pour libérer leurs poumons à Dakar comprimés. Un cerceau dense entoure les acteurs : ils sont des milliers dont le cœur bat le warba des dizaines le mbalak.
Le gardien du duel ordonne. Galops et bonds s’entremêlent au gré des pirouettes d’un astre étourdi. Les premières gouttes de sueur commencent à perler sur les visages juvéniles, lorsqu’une puissante clameur part des gradins et explose en feu d’artifice, entendue de loin. Un filet a tremblé, œuvre d’un enfant prodige revenu du lointain glacial pour la Patrie et qui, après quelques gracieux slaloms, entre deux Lions, interroge son pied gauche. Le brassard noir n’aura pas été porté pour rien !
Passe trois fois le temps déjà consommé. Un rugissement glace les veines, on ne s’amuse pas avec un Lion blessé. Peu avant la trêve, le gardien des règles du jeu, sans doute trahi par des yeux trop écarquillés, renvoie un vaillant combattant, pour des fautes non commises. Les jeux se poursuivent, c’est la règle du jeu !
Que fera le maître d’ouvrage pour que son édifice ne s’effondre pas ? Qu’il puise donc dans le sac magique de ses sciences ! Sonne l’heure de la dernière et décisive partie. A affronter pour les enfants, la fatigue du récent duel et le surnombre de l’adversaire pour près d’une heure. Pour leur malheur, un Lion à l’affût, après un premier échec, et pour laver les critiques de Dakar, prend au dépourvu le dernier rempart et viole encore la lucarne. Le temps convenu tire à sa fin. Les archives vont-elles mentir ? Un droit de réparation est reconnu aux intrépides du jour pour une faute adverse. A cette distance, quelles chances ? Le spécialiste prend position, jauge la distance et toise le dispositif en face. Que va lui souffler à l’oreille le N° 21 alors que le Général est négligemment adossé au montant, avec un regard condescendant sur le champ de bataille ? Quel bouquet final as-tu préparé, mon Général ? Un boulet de canon part, la cible est atteinte, l’exploit s’est répété, le pied gauche magique porte toujours son nom, ave Magister !
Quoi d’autre que le sens du patriotisme pour expliquer l’issue de l’affaire ? Figure emblématique de ce don de soi total, à concurrence de la mort pour la Patrie, l’effondrement à quelques pas du théâtre des opérations, de celui-là qui, blessé, refusa de quitter le champ du combat. Par vos actes vous récolterez sonnets ou sifflets.
Honneur et gloire à vous, jeunes hommes ! Vous nous avez rappelé de qui nous sommes les descendants. Nous avons compris votre enseignement.
Quel est ciel ce guerrier au milieu des géants
Qui se dresse et défie sans trembler les titans ?
Etalon du Faso est son nom ô grands dieux
Il n’a peur de personne, ni de rien faites vos jeux.
Etalon au galop, au galop Etalon !
Retentissent tes sabots, tiennent fermes tes crampons !
Par-devant le ballon, tremblera le filet !
Avec toi la Nation, jusqu’au coup de sifflet.
Burkina dans le monde, ne jamais reculer
Galoper vers la gloire, remporter le trophée
C’est cela le travail, qui appelle ton honneur
Nous parents et amis, te portons dans nos cœurs.
Déposez jeunes filles des lauriers sur leurs têtes
Remplissez les belles coupes, que commence la fête
Des louanges aux héros, ces vainqueurs des arènes
Valeureux descendants d’authentiques rois et reines.