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Le président de l’Assemblée nationale du Burkina et président du MPP (parti au pouvoir), Salif Diallo, est décédé dans la nuit du 18 au 19 août 2017 à Paris à l’âge de 60 ans. Parti pour des soins en Tunisie, il avait continué à Paris pour se reposer et devait rentrer à Ouagadougou ce samedi. Nous y reviendrons.

20 août 2017, 18:33, par Ka

Mon camarade SOME, Nous nous lisons depuis très longtemps, et tu as remarqué dans toutes mes critiques fondées sur des argumentations solides, que j’ai toujours été du côté du changement, surtout le changement avec la jeunesse, car nous l’étions aussi, et la retraite n’est pas faite aujourd’hui pour nos enfants, mais pour nous comme au regretté Salif Diallo, a Simon Compaoré et tant d’autres. Je ne peux continuer mon humble autocritique sans te rappeler ce que nous disait l’idéologue le plus écouté et qui continue selon l’histoire à être respecter par la jeunesse, qui était notre PF Thomas Sankara : ‘’’Il nous disait sans relâche et de tout son cœur d’avoir le courage politique de rompre franchement avec ce qui a fait son temps, pour autoriser l’exploration d’autres voies susceptibles d’ouvrir un véritable dialogue entre les peuples, car le passé n’est pas une maladie honteuse, mais il est préférable de soigner l’avenir. A l’heure ou l’arbre est tombé, qu’il soit BAOBAB ou manguier qui donnait des mauvais fruits ou des bons fruits, nous devons impérativement dire qu’il est un passé et trouvons autre chose. Le moment n’est pas propice pour remuer la plaie, car une vie qui parte reste une vie, que la personne soit mauvaise ou bonne, mérite que sa mort soit respectée. Nous sommes tous devant la porte de l’appelle de Dieu, et nous devons nous respecté quand le jour arrive malgré nos défauts. Oui mon camarade SOME, tu ne peux m’apprendre le passé des 30 dernières années des couloirs du pouvoir Burkinabé. Ma génération et la tienne ont traversé ses couloirs, et nous connaissons tous ce qui s’est passé avec nos décideurs de ce pouvoir comme Blaise Compaoré et Salif Diallo, en passant par Gilbert Diendére : Parmi ces décideurs, il y a ceux qui décidaient pour l’avenir du pays que nous aimons tous, et d’autres décidaient de tuer pour régner sans partage. Mais aujourd’hui la donne commence à changer pour les derniers décideurs que j’ai cité, car je crois à ce que la jeunesse a dit ‘’’’rien ne sera plus comme avant.’’’’ Rien que ces sept mots, tout décideur qui arrive au palais de KOSSYAM réfléchira deux fois avant d’agir. Sans rancune camarade. Un dicton nous apprend ‘’’que la haine a la haine, la violence a la violence, on applique une vielle philosophie qui ne donne pas des bons résultats. Tout dont nous pouvons dire dans ces moments difficiles pour sa famille, ‘’’’que la terre du Burkina lui soit légère.’’’’


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